Côte d'Ivoire : Bouaké, afin d'améliorer le niveau de langue des étudiants, la journée de la littérature lancée à l'UAO
Des étudiants assistant à la communication sur la littérature (ph KOACI)
Le Comité des Élèves et Étudiants de Côte d'ivoire (CEECI), a lancé ce vendredi 26 mars 2021 pour une durée de deux jours, la première édition de la journée de la littérature à l'Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, avec pour thème "L'avenir du livre, dans un monde, de plus en plus virtuel".
En raison de la vulgarisation des médias, entraînant aujourd'hui la déchéance de la littérature dans le monde, les étudiants de l'UAO, conscients de la perte de la valeur du livre, ont décidé d'apporter leur pierre à l'édifice, en initiant une journée pour sensibiliser sur la valeur du livre. C'est pour atteindre cette objectif que l'étudiant Gambé Méa Gildas, président du comité d'organisation, a fait savoir que «
Cette journée est une occasion pour nous, d'interpeller les pédagogues sur la perte de la valeur du livre.
Malheureusement aujourd'hui, nous constatons que le niveau de langue dans nos Lycées et Universités est beaucoup médiocre. Les jeunes passent leur temps à manipuler des smartphones au lieu de lire des livres. Le livre est l'une des bases fondamentales du savoir. Alors, c'est de notre devoir en tant qu'étudiant de le sauver.»
Heureux de cette initiative de la part des étudiants, Taho Roger, vice doyen du CMS chargé de la pédagogie, a ajouté que « Le savoir se trouve dans les livres et non sur internet. La journée de la littérature, concerne toutes les filières car les livres nous offrent un savoir préalable et ainsi, nous pouvons l'augmenter plus tard. Je suis heureux et ému de voir une si grande activé initiée par les étudiants car ainsi, nous savons qu'ils ont compris leur part de responsabilité. Le livre manuel est différent du livre numérique, car il procure des informations originales, il peut être transporté partout, et d'autres mêmes font de ça un confident. J'interperle nos élèves et étudiants à faire un retour à la case départ afin de corriger le faible niveau de langue.»
Représentant le parrain de la cérémonie William Aldo conseillé municipal à Bouaké, N'Guessan Jean Jacques a exprimé sa joie de voir l'envie d'apprendre des étudiants. Pour lui, cela est à encourager. « Cette initiative est salutaire car elle permet aux étudiants d'exposer sur un grand thème qui est la littérature.» a déclaré Traoré Karamoko,
secrétaire général national du CEECI.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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C'est vrai, le niveau d'expression et d'écrire de nos étudiants est lamentable...c'est le moins qu'on puisse dire et nous le constatons régulierement en cours et sur les copies. Mais à ce niveau je dirai que vous vous êtes trompés car il faut regarder en arrière dans le cursus. Les bases sont inexistantes quand l'individu arrive au campus donc.. Par contre ce qui m'insupporte ici c'est de voir à quel point les étudiants veulent imiter la méthode Soro et blé la machette en s'illustrant par la roublardise, le mensonge, la barbarie et un sophisme puéril et contre-productif dans un monde académique pourtant basé sur la raison et la rigueur. Là aussi on a un problème...un gros même. Ressaisissez vous chers enfants. Si vous voulez être des tribuns superficiels sans aucune connaissance profonde des pratiques oratoires logiques et de l'ordre politique vous êtes déjà sur le bon chemin. Mais je vous le dis, ces deux bourrins là ne doivent en aucun cas être pour vous des modèles. Non...ressaisissez-vous chers enfants.
Bké est irrécupérable! 11 ans de malification de guinéalisation et de broukinalisation de bké ont vraiment tué cette cité. En plus de cela une ministre de l'éducation qui ne sait pas écrire son nom? Cest gâté! Bandécons!
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