Côte d'Ivoire : Décès d'Hamed Bakayoko, Abobo entre craintes des projets de développement et retour des « microbes »
Feu Hamed Bakayoko lors de la campagne municipale en 2018 à Abobo
On ne le dira jamais assez le décès inattendu du Premier Ministre, Hamed Bakayoko, le 10 mars dernier à Fribourg en Allemagne, a été ressenti comme un coup dur pour toute la Nation, vue les qualités de l’homme.
Mais sa disparition brutale est encore une pilule difficile à avaler pour ses administrés d’Abobo-Gare, avec lesquels il était en communion totale depuis son élection à la Mairie en 2018.
Autrefois commune réputée pour son insécurité grandissante, l’arrivée d’Hamed Bakayoko, par ailleurs Ministre de la Défense, avait suscité beaucoup d’espoir. La preuve en trois ans de mandat, le phénomène des « Microbes », avait pris du recul sous son règne. Il ne se passait pas un jour comme nuit sans voir les forces de l’ordre sillonné les différentes artères de la deuxième commune la plus peuplée du District d’Abidjan.
Avec la mort de leur maire, les populations redoutent une résurgence de l’insécurité, car ce dernier, pouvait échanger avec les enfants en conflit avec la loi afin de les dissuader de tous actes répréhensibles. Ce qui faisait dire aux mauvaises langues que Hambak était leur parrain.
Un autre volet qui préoccupe les Abobolais et Abobolaises comme on les surnomme, c’est la poursuite des gros chantiers entamés par leur défunt Maire.
Avec Hamed Bakayoko à la tête du conseil Municipal, ce sont plusieurs infrastructures qui ont été réalisées en moins de trois ans. Écoles, routes en passant par les réhabilitations des voies, etc.
Quel avenir pour les projets de développement en cours désormais ? Son décès va-t-il faire ressurgir les microbes dans les rues ?
D’où les véritables préoccupations des populations, en attente du successeur de leur Maire emporté par un cancer « fulgurant ».
Donatien Kautcha, Abidjan
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Abobo doit profiter de cette occqsion pour se donner un maire fort et courageux qui la débarrasse une fois pour toute des mirobes. Le kabinateur entretenait les microbes, les payait pour qu'il travaillent pour lui. ça ne pouvait pas être la solution. c'est maintenant qu'il faut extirper cette gangrène qui pollue la vie des habitants. On ne résout pas la question du terrorisme en embauchant des terroristes, mais en les confrontant à la rigueur de la loi. Le kabinateur entretenait une mafia de distributeurs de drogues. cette mafia doit mourir avec lui! Bandécon!
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