Côte d'Ivoire : Bouaké, pour mettre un terme à l'immigration illégale, l'insertion des jeunes diplômés au centre d'un débat
Prise de parole par le docteur Kouakou Marcelin pendant le déjeuner débat (ph KOACI)
Pour accorder du crédit à la formation dans les grandes écoles, tout en valorisant les diplômés pour leurs insertions socioprofessionnelles, la deuxième édition du déjeuner débat pourtant sur le thème : « Insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés : enjeux et défis », a été organisé ce 20 mars 2021 à la salle de conférence de la chambre du commerce et d'industrie de Bouaké. À cet effet, ce sont plusieurs entreprises et partenaires dont l'Hôtel Étoile, Écobank, Casa, CNPS, Africa Finances, CIDT et bien d'autres, qui ont répondu présent à cette rencontre, initiée par la direction des établissements Henri Poincaré de Bouaké.
La réflexion qui tournait autour de l'adéquation de la formation et de l'emploi, mettant en exergue les stratégies à mettre en place pour améliorer l'employabilité des jeunes diplômés, a permis de mieux appréhender le rôle des structures de la promotion d'emploi. Selon les initiateurs de ce déjeuner débat, les demandes d'emploi ne sont pas proportionnelles aux offres d'emploi sur le marché. Cela, à les en croire, cause inévitablement le chômage.
Pour le Dr Kouakou Marcelin, directeur du cabinet du suivi et d'insertion des jeunes, « Il faut réfléchir, échanger et discuter autour de la question de l'emploi des jeunes. Nous ne devons pas blâmer les jeunes diplômés afin d'éviter qu'ils s'adonnent à l'immigration illégale. Il faut les aider (...) Les partenaires économiques doivent impérativement contribuer à l'insertion des nouveaux diplômés. Pour ce faire, il faut faire correspondre les enseignements aux emplois afin d'amoindrir le grand problème de chômage.»
Posant la question de savoir «
pourquoi former des jeunes sachant qu'il n'y a pas de d'emplois ? », Kouakou Stanislas, étudiant en 2ème année d'agriculture tropicale, a été répondu par Monsieur Sahouin Nestor, Inspecteur Pédagogique, conseiller emploi, faisant savoir que « cela est dû au schéma classic de notre système éducatif ivoirien depuis les années 60, puis de la création des nouvelles disciplines qui n'ont pas de postes favorables dans les entreprises. Il faut réorienter l'enseignement vers une dynamique porteuse d'espoir et de fruits pour le bonheur des jeunes.»
Prenant part à ce déjeuner débat, Coulibaly Aïcha, étudiante en 1ère année d'assistanat de direction, indique que ce panel lui ouvre les yeux sur les difficultés rencontrées sur le marché du travail après l'acquisition des diplômes.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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Depuis la nuit des temps nous avons ces débats... Fait dire que des progrès notables ont été notés sous le pouvoir actuel. Rux au moins, ne font pas l'apologie de la violence et des machettes comme les sauvages bt chien gbagba et son co-ethniste ble goude... On avance...
Bravo!
Je cite: "Côte d'Ivoire : Bouaké, pour mettre un terme à l'immigration illégale,..." Si j'ai bien compris l'article, il me semble qu'il s'agit d'émigration et non d'immigration. On nous traite tellement d'immigrés ailleurs, qu'on n'arrive même plus à distinguer "immigré et émigré".
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