Côte d'Ivoire : Hommage à Hamed Bakayoko, Affi à propos du disparu : « Je sais ce que je lui dois »
Affi et Bakayoko en 2020 à Abidjan
Décédé des suites d'un cancer fulgurant le 10 mars 2021 en Allemagne à l'âge de 56 ans, Hamed Bakayoko sera inhumé vendredi prochain à Séguéla dans l'intimité familiale. Aujourd'hui, la jeunesse lui a rendu un dernier hommage au stade Ebimpé d'abobo.
Cet hommage a été marqué par le témoignage des responsables de partis politiques présents au stade. Pascal Affi N'Guessan, Président du Front populaire (FPI) a reconnu à l'ancien Premier ministre ivoirien son sens de dialogue et il sait ce qu'il doit au défunt.
Le Président du FPI a déclaré qu'il a une conviction, celle que sa disparition oblige les uns et les autres à rester fidèle à l'esprit de dialogue qu'il a entamé, car c'est le plus bel hommage que la classe politique pourrait lui rendre.
Pascal Affi N'Guessan a enfin présenté ses condoléances à son épouse Yolande à ses enfants, à l'ensemble de sa famille au Président de la République Alassane Ouattara, aux membres du Gouvernement qu'il dirigeait à sa famille politique, le RHDP, à ses collaborateurs, à ses amis si nombreux, à ses frères de Séguéla à ceux d'Abobo et à tous les Ivoiriens qui le pleurent aujourd'hui.
Quelques extraits des propos du président du FPI.
«Il y a un peu plus de deux ans, lors de la disparition de son père Anliou Bakayoko avec qui j'avais travaillé au ministère des Postes et télécommunications. Hamed m'avait demandé d'apporter un témoignage. C'était lors de la veillée funèbre. A l'époque son geste m'avait touché, j'avais ressenti cela comme une marque d'affection à mon égard de fraternité. Jamais je n'aurais pu imaginer qu'aujourd'hui c'est de lui je vous parlerais. Comme vous j'ai été frappé de sidération à l'annonce de sa brutale disparition. J'ai du mal à accepter qu'Hamed nous a quitté pour toujours.
Comme vous, comme tous nos compatriotes, ma peine est aujourd'hui immense. La fraternité c'était ce qui nous unissait au-delà de nos différences, de nos divergences car si Hamed avaient des adversaires politiques, il ne les considérait jamais comme des ennemis. Hamed était combatif, totalement loyal à ses convictions. Mais inlassablement désireux de préserver ce qui était pour lui, l'essentiel, le dialogue. Et sur ce point, nous nous retrouvons toujours autour de cette volonté de ne pas couper les ponts de bâtir des passerelles entre des positions à priori inconciliable. Il était animé par un esprit de réconciliation d'unité et de fraternité. Je garde en mémoire cette année 2016, ces tensions autour de la réforme constitutionnelle que nous au FPI, nous contestions. Notre désaccord aurait pu se traduire par un affrontement plus brutal exprimé dans la rue et finalement la capacité de dialogue d'Hamed Bakayoko, son esprit d'ouverture ont permis d'éviter une forme de radicalité qu'aucun de nous ne souhaitait pour notre pays. Je n'oublie pas non plus notre face-à-face toute l'année 2019, autour de la réforme du cadre juridique et institutionnel des élections de 2020. Avec lui, grâce à lui, ensemble, nous avons pu négocier, colmater des brèches avancer, progresser. Évidemment comme vous le savez cela n'a pas suffit. Nous n'étions pas les seuls acteurs mais la volonté de dialogue a toujours prévalu. Plus récemment après la grave crise que nous venons de traverser. Il a su rassurer mes camarades restés en liberté. Il leur a promis qu'il fallait tout pour favoriser la libération des prisonniers politiques. Je sais ce que je lui doit. Je sais pendant toutes ces années, ou nous n'étions pas toujours en phase, il a été un précieux facilitateur. Il a systématiquement œuvré à maintenir le contact à ne pas couper ce lien d'apparence fragile entre nous, ce lien qui était en réalité très solide. Au-delà des éminentes responsabilités au service de notre pays, Hamed à toujours été pour moi, celui qui savait tendre la main dans les moments de grandes difficultés. C'est peut-être cela la vraie générosité. C'est pour cela l'émotion traverse aujourd'hui toute la société ivoirienne. Alors j'ai pour ma part une conviction, celle que sa disparition nous oblige les uns et les autres à rester fidèle à cet esprit de dialogue. Elle nous oblige à ne pas oublier que la rupture mène toujours à l'impasse. Elle nous oblige à retrouver le chemin de l'unité, elle nous oblige à prendre le risque de la réconciliation. C'est en réalité le plus bel hommage que nous pourrions lui rendre. En ce moment où notre nation est unie dans un même recueillement, je présente mes condoléances à son épouse Yolande à ses enfants, à l'ensemble de sa famille au Président de la République Alassane Ouattara, aux membres du Gouvernement qu'il dirigeait à sa famille politique, le RHDP, à ses collaborateurs, à ses amis si nombreux, à ses frères de Séguéla à ceux d'Abobo et à tous les ivoiriens qui le pleurent aujourd'hui »
Notons que seulement deux responsables de partis de l'opposition ont fait des témoignages. Il s'agit du FPI et de EDS.
Wassimagnon
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La reconnaissance même tardive d'un bienfait grandit l'homme. Avant tout, nous sommes des humains avant le titre singulier de tout un chacun... Le défunt aura marqué Éburnie dans toute sa composante bien qu'il fusse d'un autre parti politique… Apprenez á faire la politique autrement. Suivez chers politiciens l'exemple du défunt. Va en paix HAMBAK avec le sentiment du devoir accompli. Nous@dabord , disons RIP HAMBAK
Bravo pour ton message frere. RIP Ahmed
De toute façon, toi la taupe, on sait ce que tu dois au mokochi. Tu as vendu le kabinateur à photocopie en dévoilant son coup d'état en preparation. Tu as participé à sa mort. Mais Affi, tu vas passer ta vie à jouer les agents doubles comme ça? Bandécon!
on veut pas des maudits fini c'est bon les hkb etccc on qu'a rester loin c'est mieux
Toi, affi attends tu vas voir. Je ne suis pas de ceux qui tirent lâchement sur un corbillard... Tu vas comprendre bientôt... Tu crois peut-être que le peuple a oublié tes crimes... Shhhhhhtttt... On observe... Allons-y...
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