Burkina Faso : Une enseignante écope de 11 ans de prison, six ans après l'assassinat de son époux
Une enseignante du primaire au Burkina Faso, précisément dans la région du nord, a été condamnée à onze ans de prison dont sept fermes pour l’assassinat de son mari il y a six ans lors des assises criminelles tenues ce mercredi à Ouahigouya.
En effet, les faits remontent en octobre 2014, lorsque l’enseignante a porté plusieurs coups de couteaux à son époux qui dormait dans la chambre conjugale.
Réveillé par cette agression, l’époux dans sa tentative d’échapper, s’écroulera devant le domicile de son voisin enseignant.
Transporté au centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya, il succombera de ses blessures.
Interpellée, l’épouse du défunt avec qui elle vivait maritalement avec leurs deux enfants, reconnaîtra les faits, expliquant avoir agi sous le coup de la colère après de multiples mésententes.
Placée en détention à la prison civile de Ouahigouya, elle y séjournera pendant trois avant de bénéficier d’une liberté provisoire en attendant la tenue de son procès qui a finalement eu lieux ce 17 mars 2021 au tribunal de grande instance.
A la barre, elle a plaidé la clémence des juges, expliquant regretter ce drame et vouloir s’occuper de ses deux enfants.
Elle a également expliqué avoir repris son métier d’enseignant après sa remise en liberté en liberté et perdrait son emploi en cas de condamnation, ce qui priverait ses enfants de sources de revenus pour leur éducation et leur ferai perdre leur seul soutien après le décès de leur père.
Dans ses plaidoiries l’avocat de cette enseignante dans la circonscription d’éducation de Base de Koumbri, a plaidé clémence, au regard de la situation de détresse sentimentale dans laquelle elle vivait.
Après avoir délibéré, le tribunal a reconnu l’enseignante coupable de l’assassinat de son mari, et l’a condamnée en répression à 11 ans de prison dont sept ans fermes.
Elle dispose d’un délai de 15 jours pour faire appel. En attendant, elle a été placée sous mandat de dépôt pour purger sa peine.
Boa, Ouagadougou
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