Burkina Faso: Lutte contre la cybercriminalité, un réseau de cyber escrocs mis aux arrêts
Les deux cyber escrocs appréhendés par la brigade de lutte contre la cybercriminalité (PH)
La brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a démantelé un réseau de cyber escrocs spéculatifs dans l’escroquerie via les moyens de communications électroniques, particulièrement l’usurpation d’identité, le faux monnayage et le blanchiment de capitaux.
Six téléphones portables, la somme de 1 250 000 francs CFA, 19) lots de faux billets de banque et un lot de quarante cartes SIM composé de cartes SIM ORANGE, TELECEL, Moov Africa et MTN Benin : tel est le butin saisi par la Brigade Centrale de Lutte Contre la cybercriminalité dans les mains d’un réseau de cyber escrocs.
Grâce à la collaboration des victimes, les deux individus membres du réseau de cyber escrocs, dont l’âge varie entre 40 et 43 ans, ont été mis aux arrêts dont l’un est un repris de justice.
Comme mode opératoire, les cyber escrocs se faisaient passer pour des acheteurs de la sève de moringa, de l’aloe-vera et des épices bio. Dans un premier temps, la victime reçoit un appel d’un des mis en cause qui se fait passer pour une connaissance de longue date. Ensuite, il dirait être boursier résidant en France pour ses études.
Il ajoutera qu’il est hébergé depuis son arrivée en France par un docteur très gentil du nom de MINOUNGOU. Ainsi, il invitera la victime à remercier ce dernier pour son hospitalité. À la suite, la victime est informée que docteur souhaiterait s’approvisionner en sève de moringa ou en aloe-vera et qu’il recherche une personne de confiance qui pourrait le représenter à des fins de démarches.
Dès que la victime donne son accord le docteur l’appelle quelques instants après disant qu’elle lui a été recommandé par l’étudiant. Il exprime alors le besoin de 700 litres de moringa ou d’aloe. Pour rassurer la victime, il lui fait savoir qu’il avait un intermédiaire au Burkina qui est décédé et que celui-ci travaillait avec un chauffeur de la CAMEG actuellement à la retraite.
La victime est vite mise en contact avec le chauffeur qui lui apprendrait que les fournisseurs se trouvent à une frontière du Burkina. De ce fait, il aurait besoin des frais de transport pour s’y rendre. Ensuite, il fait savoir à la victime qu’il s’est rendu chez les fournisseurs et qu’une partie du produit demandé est disponible. Il ajoutera que le reste peut être obtenu avec les producteurs voisins. Malheureusement, il se trouve que ces derniers avaient déjà pris une avance avec des Sud-Africains.
Pour ce faire, faut il faudra rembourser leur avance afin de récupérer le stock. Ceci amène la victime à faire rapidement le transfert d’argent. À la suite, plusieurs scenarii sont ingénieusement montés pour amener la victime à faire des transferts d’argent pour divers frais. C’est entre autre des frais pour les bouteilles cassées, des taxes de douane, des taxes phytosanitaires, etc. Une fois que le maximum d’argent soutiré, le contact est rompu avec la victime.
Le préjudice actuel causé par ce groupe de cyber escrocs s’élève à plus de dix-huit millions de francs CFA.
Par ailleurs, de nouvelles plainte en lien avec la même affaire sont toujours reçues par la BCLCC qui avait déjà démantelé un réseau similaire l’an dernier.
Boa, Ouagadougou
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C'est bien... Cette pègre doit être éradiquée partout sans retenue... Chez nous en CIV, on a constaté que les experts cybercriminels brouteurs sont à 90 pourcent les désœuvrés proches essentiellement de l'ancien régime des animaux sauvages frontistes qui depuis leur chute broient du noir. On se rappelle qu'ils émargeaient ou à la présidence du chien gbagba ou à la fonction publique comme on en a trouvés des centaines de fonctionnaires fictifs... On observe...
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