Burkina Faso : Un français blessé par balle devant une base militaire
Un ressortissant français a été blessé par balle devant la base aérienne à Ouagadougou dans la nuit du samedi après s’être introduit une zone interdite, selon les médias locaux.
Selon les témoignages, c’est après être aller aider un ami à faire des installations que le ressortissant français, voulant regagner son domicile s’est retrouvé dan la zone interdite à toute personne non autorisée.
Voulant s’enfuir après la sommation des sentinelles de garde, qui ont ensuite ouvert le feu sur le véhicule, l’infortuné a été touché au ventre par balles.
« Après avoir porté assistance à mon ami, j’ai démarré mon véhicule pour rejoindre mon quartier. Ne connaissant pas très bien la ville vu que je suis à Ouagadougou que depuis 3 mois, j’ai donc consulté mon GPS pour connaître l’itinéraire à prendre afin de rejoindre mon domicile », a expliqué à la presse locale ce ressortissant âgé d’une cinquantaine.
« Le GPS m’indique de tourner dans une rue à droite. J’arrive au bout de la rue à droite et j’aperçois une barrière. Je pris l’initiative alors de rebrousser chemin. Je roulais à peine à 30 km/h. C’est là que j’entends un coup », relate la victime.
N’ayant vu personne il décide de poursuivre son chemin pour regagner un boulevard.
« Je me suis dit au moins que si c’était des agents de sécurité j’allais au moins voir une torche ou un signal mais là, je n’ai vraiment rien vu. Je me suis dit alors qu’il n’y a que les braqueurs qui ne torchent pas ou qui ne se signalent pas dans ce genre de situation. Ainsi, j’ai continué et je me suis retrouvé de nouveau devant une barrière. Vu qu’on a tiré sur mon véhicule derrière, je n’ai plus voulu rebrousser chemin donc je suis monté sur le terre-plein de la voie pour éviter cette deuxième barrière ».
« C’est alors que j’aperçois un homme en noir, arme en main et sans hésitation celui-ci ouvre le feu sur moi. Il envoie six coups de feu sur le véhicule. Je l’évite pour fuir sur un autre axe. Là, je bute de nouveaux sur une barrière. Je fais encore demi-tour pour répartir de là où je suis venu. Alors là, c’était pire, le véhicule a été vraiment cannardé. Mais tant bien que mal, je suis passé avec les pneus crevés. Je me suis arrêté dans un premier bar après la zone dangereuse parce que j’avais une douleur au ventre. Je me rends compte alors que ma chemise était pleine de sang. En face du bar j’ai aperçu des vigiles. Je me suis senti en sécurité et je me suis approché. Entre temps, un Monsieur vient me demander mes pièces d’identité. J’ai opposé de prime à bord un refus parce que je ne le connaissais pas, après il s’est avéré que c’était un colonel de l’Armée donc j’ai obtempéré », a-t-il déclaré.
La victime affirme avoir été vu et entendu par des agents de gendarmerie pour une déposition.
Boa, Ouagadougou
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