Liberia : Risque de prison pour les membres de la Commission Electorale le mardi prochain
Mme Davidetta Lansanah, la présidente de NEC (ph)
La présidente de la Commission Electorale Nationale (NEC), Mme Davidetta Brown Lansanah, et les commissaires de la Commission pourraient être envoyés à la prison centrale de Monrovia le mardi 23 février par le Sénat libérien pour outrage.
Les sénateurs estiment que les membres de la NEC ont violé l'article 83 de la Constitution libérienne et sont par ailleurs mécontents de l’incapacité de la Commission Electrolae à régler tous les différends découlant des élections sénatoriales du 08 décembre 2020 dans les délais impartis par la Constitution.
Le Sénat libérien a voté le jeudi dernier à l'unanimité en faveur d'une motion contre les commissaires de la NEC pour outrage. Partant de cette motion, les sénateurs ont indiqué que les commissaires devront être envoyés en prison lors de leur prochaine session plénière.
La motion a été motivée par une communication du sénateur Abraham Darius Dillon qui a attiré l’attention de la plénière sur le retard de la NEC dans le traitement des affaires électorales, une procédé qui entrave les fonctions législatives du Sénat libérien.
L'article 83 de la Constitution libérienne qui est mis en exergue stipule que les résultats des élections seront publiés par la Commission Electorale au plus tard quinze jours après le vote. Tout parti ou candidat qui se plaint de la manière dont les élections se sont déroulées ou qui en conteste les résultats a le droit de déposer une plainte auprès de la Commission électorale. Ces plaintes doivent être déposées au plus tard sept jours après la publication des résultats du vote.
La décision de la plénière du Senat fait suite à la comparution des responsables du NEC le jeudi 18 février dernier pour expliquer pourquoi ils ont violé l'article 83 de la Constitution libérienne. Le Conseil des commissaires a admis avoir violé la Constitution mais a justifié que leurs démarches visent à accorder aux plaignants une procédure régulière.
Rappelons que les élections sénatoriales de mi-mandat et le referendum ont été organisés par la NEC 08 décembre 2020. L’instance ayant en charge l’organisation des élections au Liberia avait jusqu’au 29 janvier 2021 au plus tard pour statuer sur toutes les plaintes mais jusqu’à ce jour plusieurs plaintes sont encore pendantes devant elle.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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Yahhhhoooooo... Moi, je commence à adorer le Libéria voisin. Sans blagues... Je valide en force rn tant qu'observateur... Ils cherchent tellement la rigueur qu'ils menacent de mettre tous les commissaires en prison pour manque de rigueur et incompétence... Ça c'est un exemple à suivre en Afrique... Long live Libéria...
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