Côte d'Ivoire : Un canadien accusé d'avoir fait subir pendant près de trois ans les pires sévices sexuels à une fillette ivoirienne
Palais de Justice Montréal
Un Canadien est accusé d’avoir fait subir pendant près de trois ans les pires sévices sexuels à une fillette ivoirienne. Selon la presse canadienne (Ndrl Radio-Canada) qui révèle l’information, l’affaire a été portée devant un tribunal à Montréal.
Il s’agirait du nommé Sylvain Villemaire, un psychoéducateur à la retraite qui a travaillé pendant 27 ans dans une école secondaire de la métropole. Il a été reconnu coupable vendredi dernier de traite de personne âgée de moins de 18 ans et de distribution de pornographie juvénile.
Selon les informations rapportées, cette histoire crève-cœur remonte à 2014, au moment où Villemaire, lors d'un voyage en Afrique, rencontre la mère de la victime à Grand-Bassam. À son retour au Canada, Villemaire et la mère de la victime conçoivent le projet de fonder une famille reconstituée et de commencer par la venue de la fillette en question.
En septembre 2015, l'accusé fait donc venir à Montréal l'enfant de 8 ans sous prétexte de lui offrir une bonne éducation. Il se charge des frais et héberge la fillette. Mais, rapidement, il pose sur elle des gestes de nature sexuelle.
Les choses s'aggravent et, lorsqu’elle se rebelle, Villemaire menacerait alors de la renvoyer en Afrique. Il lui aurait montré même un contrat signé avec sa mère une preuve parmi tant d'autres déposées devant la cour dit-on pendant le procès.
Nous apprenons que, c’est grâce à la division Exploitation sexuelle des enfants du Service de police de la Ville de Montréal que l'accusé a pu être arrêté.
Un enquêteur serait entré en contact avec lui sur Internet en se faisant passer pour un pédophile intéressé à échanger de la pornographie juvénile, et c'est lors d'une perquisition à son domicile, le 30 mai 2018, que les policiers sont tombés sur Sarah, qui subissait alors les assauts répétés de Villemaire depuis presque trois ans.
Il aurait par ailleurs été démontré lors du procès que des caméras de surveillance avaient été installées aux portes avant et arrière de l'appartement, et que l'accusé a détruit un disque dur dans son four à micro-ondes au moment où les policiers se sont présentés chez lui.
Une évaluation a été demandée par la Cour pour déterminer si l'accusé sera déclaré délinquant à contrôler ou délinquant dangereux.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Quel criminel ! Il doit subir toute la rigueur de la loi cet animal...
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