Alassane Ouattara ce mardi à Abidjan

Le Chef de l'Etat ivoirien, Président du RHDP a pris part à la cérémonie d'investiture de ses candidats à l'élection des députés du 6 mars 2021. Il a, à l'occasion, réitéré toute sa reconnaissance pour l'engagement ainsi que tous les efforts consentis par ses militants qui ont abouti à sa victoire éclatante lors de l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Alassane Ouattara est revenu sur un discours qu'il tenait lors de la campagne électorale. Le chef de l'Etat de Côte d'Ivoire a déclaré qu'il ne pouvait pas laisser son pays entre les mains de manipulateurs et de déstabilisateurs. 

«Nous ne pouvions pas laisser la Côte d'Ivoire entre les mains de manipulateurs et de déstabilisateurs. Nous devons à présent relever un autre défi aussi important, celui de nous donner les moyens de gouverner afin de mettre en œuvre nos engagements de campagne pour une Côte d'Ivoire, solidaire, prospère et en paix. Et je me réjouis aujourd'hui que notre beau pays soit véritablement en paix », a indiqué, le Président du RHDP.

Tout en saluant le dialogue politique mené par le Premier ministre Hamed Bakayoko qui a vu la participation des partis politiques de l'opposition, au processus électoral qui met ainsi fin à une trop longue et politique tradition de boycott électoral.

«Je me réjouis de ce que tous ceux qui se considèrent démocrates aient participé à ce dialogue politique. Ceux qui n'ont pas fait, nous les connaissons et nous savons ce qu'ils sont », a-t-il mentionné. 

Dans un souci de rapprochement et de réconciliation, des libertés inconditionnelles ont été accordées à des personnes qui ont été impliquées dans des violences qui ont émaillées la période électorale. 

Parmi ces personnes, Alassane Ouattara a cité, le Président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, le Secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahuié et a rappelé que ces deux personnalités sont en liberté conditionnelle.

«Je voudrais signaler que ce sont des libertés conditionnelles, cependant les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités et je dois dire que nous serons surpris des résultats de ces enquêtes quant à l'implication de certaines personnalités que nous pensons être des personnes de grande sagesse et dans grande probité. Nous devons mettre fin à l'impunité et renforcer la démocratie dans notre pays. La réconciliation ne doit pas se faire sans justice », a-t-il révélé.

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En ce qui concerne le RHDP, le Président s'est félicité du processus à la fois consensuel et démocratique qui a conduit aux choix des candidats qui défendront les couleurs de son parti le 6 mars prochain. 

«Nous avons fait totalement confiance aux coordinateurs régionaux. Je voudrais féliciter ceux d'entre vous qui ont été retenus. Je suis un peu déçu que dans cette sélection que dans cette sélection malgré nous ayons seulement 39 femmes titulaires et 35 femmes suppléantes. Je sais que ceci n'a pas été facile et beaucoup ont pensé qu’il y a eu des manipulations, des interventions, ceci n'est pas vrai, le Président du parti n'est intervenu que l'avant-dernier jour. Et seulement 12 candidatures ont été portées à mon arbitrage. Nous sommes le seul parti qui a présenté des candidats dans les 205 circonscriptions et donc 254 candidates et candidats au total. Vous devez dorénavant rassembler autour de vous toutes les forces vives de notre parti et bien au-delà pour remporter ces élections », a expliqué le numéro un ivoirien.

Le Président du RHDP a à nouveau tendu la main aux cadres de son parti qui ont décidé de se présenter en indépendant parce qu'ils n'ont pas été choisis.

«Je voudrais saluer la contribution de certains de nos candidats qui se sont portés indépendants et qui ont bien voulu accepter de se retirer pour donner des meilleures chances à notre grand parti. Ceux qui ne l'ont pas fait, je vous demande de le faire c'est dans l'intérêt de notre parti, et c'est dans votre intérêt. Sachez que c'est votre union et votre solidarité qui seront le meilleur gage de notre succès », a conclu Alassane Ouattara.

Pour rappel, au-delà d'une transformation d'essai d'une présidentielle 2020 remportée non sans encombre, au-delà du RHDP, ces législatives pourraient s'avérer cruciales pour celui qui sera désigné pour succéder à Alassane Ouattara en 2025.

Wassimagnon