Côte d'Ivoire: Des déflatés de l'ex-Office national d'identification réclament le paiement de leur indemnités, au moins 200 sont déja morts
Amari Marcel ce mercredi à Abidjan (ph KOACI)
Des ex-agents de l'ex-Office national d'identification (ONI), structure de l'État liquidée en 2019 et qui avait pour mission d'identifier les nationaux ou étrangers), ne sont pas contents.
Amari Marcel, Président du collectif de ces déflatés et l'avocat Me Abe Alleth, ont animé une conférence de presse ce mercredi 10 février, à Yopougon.
Objectif : réclamer leurs droits de licenciement et des documents de leur passage dans cette ex-structure devenue ONECI (Office national de l'Etat civil et de l'identification de Côte d'Ivoire).
Au nombre de 583, ces ex-agents, qui pour des raisons insuffisamment élucidées, ont été renvoyés depuis mars 2001, après plusieurs années de services
Face à la presse, Amari Marcel a rappelé que suite à leur licenciement en 2001, les dispositions prévues par la loi n'ayant pas été respectées, le CNDH d'alors, dirigée par Mme Victorine Wodié a été saisie.
Elle a soumis le dossier au service de la présidence de la république, qui l'a validé. Malheureusement, survint la crise post-électorale de 2011 qui a empêché la poursuite du règlement de la situation.
En 2015, le dossier a été soumis au Président Alassane Ouattara, qui a instruit l'Inspection Générale d'Etat de rencontrer les instances susceptibles de régler le problème.
« Le chef de l'Etat a été approché avec le document mis en place après la rencontre. Et c'est ainsi qu'en mai 2018, le président a validé notre dossier, en apposant sa signature, avec une instruction de voir le problème résolu en une année», a expliqué Amari Marcel.
Malheureusement, selon lui, «c'est à cette étape, que tout a commencé à se compliquer pour les ex-agents jusqu'à ce jour».
Toujours d'après Amari Marcel, les agents n'ont plus d'interlocuteurs depuis lors, afin de rentrer en possession de leur dû décaissé et dont la somme globale est estimé à 20 milliards FCFA.
«Tous nos efforts sont restés vains. Toutes les portes nous ont été fermées jusqu'aujourd'hui, pourtant des personnes nous ont rassuré que notre argent était quelque part», a-t-il martelé
Me Abe Alleth, plaide pour qu'une solution soit trouvée afin d'abréger la souffrance des ex-agents, qui dure depuis 20 ans.
« En 2019, l'Etat de Côte d'Ivoire a mis la structure qui les employait en liquidation. Un liquidateur a été nommé. Une liquidation vise à chercher les voies et moyens pour utiliser l'actif d'une structure pour couvrir son passif. En termes de passif, il y a bien entendu les droits de ces 583 ex-agents », a-t-il souligné, dénonçant le comportement du liquidateur, qui est injoignable.
Sur les 583 ex-agents déflatés, au moins 200 seraient morts.
Wassimagnon
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Attendez, attendez, attendez... Je ne vais pas accuser ici le nouveau président devenu mangeur de cola et son gouvernement... En tant qu'observateur, il faut dire que ça c'est depuis 2001 et c'était le chien gbagba et ses ali babas qui gouvernaient. Donc, ils n'ont pas réglé ça pendant 10 ans jusqu'à la capture de leur chef de culte en 2011 ? C'est vrai que l'état c'est la continuité mais pendant 10 ans quand même les animaux frontistes ont fait quoi alors de vos droits ? Ceci dit, je comprends et bonne chance pour pour une oreille attentive...
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