Afrique-USA : Biden relance les personnes LGBTQI avec menace de sanctions financières et de visa
Des personnes lesbiennes (ph)
Le Président américain Joe Biden a menacé de sanctionner les pays qui n'ont pas encore adopté de lois pour accueillir les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres et inter-sexes (LGBTQI).
Cette menace est contenue dans le mémorandum présidentiel visant à étendre la protection des droits des LGBTQI dans le monde entier, y compris potentiellement le recours à des sanctions financières. Biden a donc relancé une initiative prise en 2011 par Barack Obama pour « promouvoir les droits humains des LGBTQI à travers le monde.
La note présidentielle se lit comme suit « lorsque des gouvernements étrangers prennent des mesures pour restreindre les droits des personnes LGBTQI ou n’appliquent pas les protections juridiques en place, contribuant ainsi à un climat d’intolérance, les agences présentes à l’étranger doivent envisager des réponses appropriées, notamment en utilisant tous les outils diplomatiques et d’assistance et, le cas échéant, des sanctions financières, des restrictions de visa et d’autres actions ».
Pour la défense et le bien-être des LGBTQI, la note soutient que « tous les êtres humains doivent être traités avec respect et dignité et doivent pouvoir vivre sans peur, peu importe qui ils sont ou qui ils aiment ».
Quid de l'Afrique ?
La menace de sanctions doit être prise au sérieux en Afrique par certains pays comme le Nigéria, le Ghana, la Gambie, le Sénégal, l’Ouganda, le Libéria ... et le Kenya. Parmi les pays cités, le Nigéria est classé comme un pays homophobe en raison de sa posture anti-gay qui a été de plus en plus critiquée par les groupes de défense des droits mondiaux
Dans le passé, malgré la pression de l'ancien Président américain Barrack Obama, l'ancien Président Goodluck Jonathan a signé la loi sur l'interdiction du mariage homosexuel en janvier 2014.
Les lois anti-gay au Nigéria, un des principaux pays anti-LGBTQI en Afrique, prescrivent entre 10 et 14 ans de prison pour toute personne surprise à bafouer la loi soit par cohabitation entre partenaires sexuels de même sexe, émission publique de relation homosexuelle, enregistrement , fonctionnement ou participation à des clubs, sociétés et organisations gays, entre autres.
Le pouvoir nigérian et ceux des autres pays africains cèderont-t-ils à la menace du gouvernement américain pour revisiter la loi contre le mariage homosexuel ? On attend de savoir.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
Et vlan... Avec les démocrates c'est comme ça. Comme nous le soulignâmes tantôt sur un article parlant de Biden et l'Afrique, il n'y a rien à espérer. Quand même Obama le premier noir est venu sur notre continent il est venu parler de ça alors que nos populations ont faim et nos femmes continuent de mourir en couche au 21ème siècle...
Je sens que certains vont commencer à regretter Trump...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire