Afrique du Sud : « Corruption », Zuma défie la cour constitutionnelle et refuse de témoigner
L’ex-Président sud africain, Jacob Zuma refuse de témoigner devant la commission anti-corruption malgré la décision de la cour constitutionnelle.
Dans son verdict rendu jeudi dernier, la cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays avait obligé l’ex-Président à comparaître devant la commission anti-corruption.
L’ex- Président rétorque qu’il ne coopérera pas avec la justice de son pays.
« Il est clair que les lois de ce pays sont politisées, jusque dans la plus haute cour de ce pays", a t-il écrit.
« Je n'aurais jamais imaginé qu'un jour viendrait où un gouvernement démocratique en Afrique du Sud (...) se comporterait comme le gouvernement de l'apartheid en créant des procédures judiciaires pour viser spécifiquement des individus, ajoute-t-il.
Après sa première comparution, l’ex Président visé par une enquête pour corruption avait déclaré qu’il était traité plus en accusé qu’en témoin.« La colère qui a frappé ma personne ne connaît aucune limite » accuse-t-il.
A la tête de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, M. Zuma a été poussé à la démission par son propre parti, le Congrès national africain (ANC), en raison des nombreux scandales de corruption.
Il est soupçonné d’avoir généralisé le pillage des ressources de l’Etat, notamment en favorisant illégalement les affaires d’une sulfureuse famille d’hommes d’affaires dont il est proche, les Gupta.
Il est poursuivi pour corruption dans une vieille affaire de contrat d’armement, antérieure à son arrivée à la tête de l’Etat.
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Un vrai voyou de première classe. Encore un autre pilleur et corrompu pseudo panafricaniste...
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