Côte d'Ivoire : Tribunal, des incidents survenus à l'audience des italiens poursuivis pour trafic international de stupéfiants, la procédure renvoyée
Angelo Ardolina, Antonio Cuomo, Vincenzo Giuliano, Giuseppe Ramaglia et Dion Véronique, ont comparu aujourd'hui devant le tribunal correctionnel du Plateau, pour Association de malfaiteurs, trafic international de stupéfiants, ou substances psychotropes (cocaïnes), blanchiment de capitaux, détention illégale d'arme à feu et de munitions de première catégorie.
Après plusieurs heures de débats, le Président du tribunal a renvoyé, la procédure au 2 février 2021 pour continuation des débats, plaidoiries et réquisitions.
Il faut noter que plusieurs incidents ont émaillé ce procès d'où ce renvoi comme constaté sur place par KOACI au Tribunal.
Maître Assamoi N'Guessan Alexandre, Conseil des prévenus Angelo Ardolina et Antonio Cuomo, a à l'entame du procès soulevé d'abord une exception sur la liberté d'office de ses clients parce que, entre la date de l'ordonnance de renvoi en police correctionnelle et la date de comparution, il s'est écoulé plus d'un mois.
Alors que l'article 175 du code de procédure pénale dispose que, il faut que la personne qui est renvoyée en police correctionnelle comparaisse dans le délai d’un mois.
Le juge a effectivement vidé cette exception en la rejetant et en ouvrant les débats. L'avocat a ensuite demandé à ce que l'affaire soit renvoyée car, certains de ses confrères n’étaient pas informés de ce que l'audience devait se tenir ce matin et parce que des prévenus ont reçu les convocations, citations seulement ce matin.
Il a tout simplement demandé au Président du Tribunal et aux accesseurs de renvoyer l'affaire pour permettre aux avocats de se préparer pour défendre leurs clients. Ce qui a été refusé malgré leur insistance.
Ayant estimé qu'ils n’étaient pas à mesure de défendre leurs clients, tous les avocats sont déportés de la procédure et sont sortis tous de la salle. Des avocats sont par la suite intervenus auprès du Président pour pouvoir renvoyer, il est resté sur sa position.
L'incident s'est amplifié, lorsque, tous les avocats sont sortis de la salle d'audience. Il a fallu l'intervention du bâtonnier pour que les avocats reviennent prendre leurs places. Finalement l'affaire a été renvoyée à la semaine prochaine pour plaidoiries.
Selon Maître Assamoi N'Guessan Alexandre, l'incident était lié au refus de renvoi parce que les citations n'avaient pas été données à temps alors que, les procédures prescrivent des délais de trois voire cinq voire huit jours selon les cas.
«Ce qui n'a pas été le cas, nous avons donc estimé que, les droits de la défense étaient violés », a-t-il précisé.
En détention depuis le 14 juin 2019, Angelo Ardolina, ses trois compatriotes italiens et leur complice ivoirienne, fonctionnaire de police comparaîtront à nouveau le 2 février et seront définitivement situés sur leur sort.
Avant le renvoi de la procédure, les prévenus se sont présentés à la barre mais ont refusé de parler en l'absence de leurs conseils. Saufs les témoins se sont prêtés aux questions du juge et du Procureur.
Wassimagnon
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Vous plaisantez, ce ne sont pas des clients bidons. Vous allez manger du feu. Articles contre articles...C'est un championnat que vous avez.
C'est le genre d'affaires ou les robes prennent feu.
si l'on leurs demande de citer des complices, je parie que l'abobolais sera épinglé
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