Togo : Levée de boucliers de la STT après des arrestations de syndicalistes
Mme Nadou Lawson-Olokounlé, la coordinatrice de la STT (ph)
La Synergie des Travailleurs du Togo (STT) est remonté contre des arrestations de syndicalistes et dernièrement contre l’intrusion des forces de sécurité dans son espace syndical, sans aucun mandat.
En tirant la sonnette d’alarme afin d’éviter des dérives, la STT a invité le gouvernement togolais à « agir au plus vite pour ramener la paix et la sérénité en ordonnant sans délai et sans conditions, la libération immédiate de tous les travailleurs embastillés » et a fait part de son aussi son désir de porter plainte contre le Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC), pour violation de propriété privée.
En rapport avec la plainte annoncée, la STT a dénoncé hier jeudi en conférence de presse une intrusion illicite des gendarmes du SCRIC dans ses locaux et a expliqué que des agents de la gendarmerie nationale ont interpellé quatre personnes (trois responsables du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) et d’un autre syndicaliste qui discutaient avec Mme Nadou Lawson-Olokounlé, la coordinatrice générale de la STT.
Pour les faits dénoncés, la STT a rappelé que dans la matinée du mercredi 20 janvier 2021, ses locaux ont été violés par une escouade composée d’une douzaine de gendarmes du SCRIC.
La déclaration rendue publique a mis au point que Mme Lawson-Nadou assistée par le camarade Gilbert Dogbevi, membre de la FESEN, était en train de s’entretenir avec trois des responsables du Syndicat des Enseignants du Togo lorsqu’un « détachement de gendarmes a fait irruption dans la salle de réunion et a interpellé sans ménagement les quatre camarades bousculant au passage la camarade Coordinatrice qui essayait de s’interposer ».
Entre temps, il est révélé par la STT que « les responsables du SET étaient recherchés et poursuivis pour faux et usage de faux en écriture pour n’avoir pas tenue dans les formes requises leur assemblée constitutive et d’avoir produit à cet effet au ministère de l’administration territoriale des listes de présence à un congrès virtuel dont les signataires ne s’y reconnaissaient pas ».
Enfin et pour la suite de ses actions, La STT a lancé « un appel à tous les travailleurs et aux autres organisations syndicales sœurs de se tenir prêts pour défendre âprement les droits et les libertés syndicales acquises de haute lutte au prix de la sueur et du sang des pionniers du syndicalisme ».
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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En tout cas, en tant qu'observateur impartial, il faut le dire que la liberté syndicale est de mise chez nous en CIV. Pas ce genre d'ingérence troublante...
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