Cameroun : Les cadres et militants du Mrc arrêtés restent en prison
Au Cameroun, les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) arrêtés dans le cadre des manifestations du 22 septembre 2020, resteront en prison.
Le vice-président de la Cour d’appel a jugé « irrecevables » les requêtes en appel « d’habeas corpus » concernant Alain Fogue, trésorier national du Mrc, Bibou Nissack (porte-parole de Maurice Kamto) ainsi qu’une vingtaine d’autres militants du Mrc.
Selon Hyppolite Meli, l’avocat qui coordonne le collectif de la défense des militants du Mrc, le vice-président de la cour d’appel a pu lire à l’envers les dispositions combinées des articles 586 alinéa 3 (b) et 274 du code de procédure pénale.
Tous ces militants de l’opposition avaient été arrêtés dans le cadre des manifestations du 22 septembre devant déboucher au départ du président Biya du pouvoir.
Ces partisans du Mrc sont poursuivis pour « insurrection », « rébellion», « manifestation illégale ».
Des charges passibles d’une peine minimale de 10 ans de réclusion selon la loi antiterroriste du Cameroun.
La défense déplore aussi, les mauvais traitements infligés à leurs clients dans les cellules des commissariats et brigades de gendarmerie.
« Depuis qu’on a arrêté ces personnes, elles n’ont pas rencontré un seul juge. Et nous avons fait remarquer que dans ces conditions, il ne s’agit plus d’une procédure judiciaire. Et le fait que ces gens soient en prison dans ce cadre, c’est arbitraire. Nous demandons qu’on les libère », soutient Hyppolite Meli.
Pour une partie de l’opinion, ces arrestations sont purement et simplement de l’intimidation de la part des autorités.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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