Burkina Faso : le nouveau gouvernement tient son premier conseil des ministres
Le nouveau gouvernement réaménagé pour le second mandat du président burkinabé Roch Marc Kaboré a effectué son premier conseil de ministres de prise de contact ce lundi au palais présidentiel de Ouagadougou.
« J'ai présidé ce lundi, le 1er Conseil des ministres de prise de contact avec la nouvelle équipe gouvernementale
Pour la mise en œuvre réussie des dix chantiers du quinquennat, j’ai exhorté les ministres au sens du sacrifice et de l’engagement au service de la Nation », a ainsi indiqué le président burkinabé.
Selon le Premier ministre, Christophe Dabiré, qui a animé un point de presse à l’issue du Conseil des ministres, le président du Faso a donné des orientations pour la composition du nouveau gouvernement et la conduite des actions gouvernementales pour ce nouveau mandat.
Il s'est agit principalement d’inscrire la composition de l'Exécutif dans une dynamique de continuité, tout en définissant la réconciliation nationale comme priorité.
La consolidation des acquis du développement économique et social et la poursuite des réformes figurent également en bonne place dans les directives données par le chef de l'Etat.
« Il s’agit d’un nouveau gouvernement pour conduire les actions du Président du Faso pour son deuxième mandat », a déclaré le premier ministre, précisant que l’action de l’équipe gouvernementale est axée sur trois indications.
« La première, c’est d’inscrire la composition du gouvernement dans la dynamique de la continuité qui a été celle qui a prévalu à sa réélection, le 22 novembre dernier », a-t-il déclaré.
Selon M. Dabiré, « cette continuité doit être bâtie sur la stabilité et c’est pourquoi vous avez pu constater que le gouvernement est constitué de vingt-cinq (25) membres ».
Il s’agit de Vingt-cinq départements ministériels conduits par des ministres, sept ministres délégués, trois ministres d’Etat et une institution de mission placée auprès du Président du Faso, à savoir le ministre d’Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la réconciliation nationale. Ce qui fait un effectif de trente-trois membres de gouvernement, a-t-il précisé.
La deuxième orientation c’est que le présent gouvernement prenne en compte la mise en œuvre des principales réformes entamées pour lesquelles le président burkinabé a pris des engagements avec les populations.
Ces réformes portent essentiellement sur la réconciliation nationale, sur la réforme foncière et immobilière, sur la réforme de l’administration publique de notre pays et également sur la question de rémunération dans notre pays.
La troisième orientation, c’est la nécessité de poursuivre et de renforcer les actions qui ont été entreprises au cours du premier mandat, de manière à ce qu’il y ait une consolidation des acquis de développement économique et social au niveau des différents secteurs stratégiques de notre pays.
« Nous avons fait une ouverture politique de manière à pouvoir assurer ce que le Président du Faso a appelé le dialogue politique et que ce dialogue ne soit pas en dehors du gouvernement, mais qu’il puisse commencer à l’intérieur du gouvernement et se poursuivre avec les autres forces politiques qui ne sont pas forcément dans le gouvernement », a-t-il poursuivi, justifiant la création d’une institution auprès du Président du Faso, chargé de la réconciliation nationale, dirigé par l’ex chef de file de l’opposition Zephirin Diabré.
Boa, Ouagadougou
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