Côte d'Ivoire : Vives tensions à Bloléquin suite à l'affrontement entre Guérés et Maliens, 01 mort, plusieurs blessés, des populations en fuite, un couvre-feu instauré
Petit-Guiglo, à Bloléquin, des autorités administratives sur place pour ramener le calme (Ph KOACI)
Dans le village de Petit-Guiglo, dans le département de Bloléquin, un affrontement sanglant entre les autochtones Guérés et ressortissants Maliens a causé des dégâts le lundi dernier, comme nous l'annoncions dans un précédent article.
A l'origine de cet autre conflit intercommunautaire dans cette partie de l'ouest du pays, une affaire d'amende mal négociée par les autochtones.
En effet, et comme rapporté, un jeune malien a été surpris le 3 janvier 2021, nu en pleine pratique fétichiste sur un chemin menant à des champs.
C'est alors qu'une amende de 150 000 Fcfa lui a été infligée par la chefferie traditionnelle pour non-respect des us et coutumes du village.
Le mis en cause s'ayant acquitté de ladite amende le même jour, va se voir infliger une autre amende dite de "la tradition" par un masque wê accompagné de ses suiveurs. C'est cette deuxième amende assimilée à du racket par les Maliens qui va mettre le feu aux poudres et engendrer un affrontement entre les deux communautés dans le village de Petit-Guiglo, à Bloléquin.
Un affrontement violent qui a fait au moins 14 blessés et des dégâts matériels le lundi dernier dans ce village de l'ouest du pays.
Sauf que KOACI apprend de sources bien introduites que l'un des blessés, Marcellin Djehi, 41 ans qui a eu la mâchoire cassée et évacué au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Bouaké, a succombé à ses blessures hier mercredi 6 janvier 2021.
L'annonce de la mort de Marcellin Djehi, a, selon les informations en notre possession, ravivé les tensions dans le village de Petit-Guiglo. En colère, les autochtones seraient sur le point de mener une vendetta contre les Maliens, qui eux, sont prêts à les affronter.
Les autorités administratives et la compagnie de la gendarmerie de Guiglo dont le chef d'escadron Abdoulaye Coulibaly ont instauré, à la suite de cette rixe un couvre-feu de 18 heures à 5 heures du matin dans le but de ramener le calme dans le village.
Devant cette situation de tension à Petit-Guiglo, plusieurs habitants ont commencé à trouver refuge dans des villages voisins, certains ont traversé le fleuve Cavally pour le Liberia.
Suite à cet affrontement, l'on dénombre un bilan côté autochtones wê, 7 blessés et un mort. Il s'agit des nommés : Droh Gnonsean Hubert, 48 ans (gravement blessé à la tête), évacué à l'hôpital général de Bloléquin ; Woyo Yves, 37 ans ; Guei Aimé, 25 ans ; Mahan Degnan Serge, 32 ans ; Wossio Évariste, 29 ans ; Oussiho Nestor,75 ans et Nabon Serge, 27 ans. Côté allogènes Maliens, 5 blessés dont 1 grave ont été recensés. Il s'agit de Traoré Abou, 42 ans (blessé grave), évacué à l'hôpital général de Blolequin ; Traoré Moussa, 20 ans ; Diarra Moussa, 45 ans ; Diarra Mamoudou, 76 ans et Sidibé Moussa, 50 ans.
Jean Chrésus
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Même dans fétiche il y a question de territorialité. Vous maudissez les carrefours avec vos attributs pas tout à fait catholique. Est ce que vos fétiches sont ivoirien !? Voilà, les fétiches Gueré lèvent aussi l'impôt de carrefour !? Le premier fétiche en action, ce peuple a beaucoup de fétiches !!! Surtout que les maliens aiment la tenue d'Adam, fétiches exigeants, vivent les fétiches Gueré !!! C'est la traite !!
Il faudra sanctionner ces attitudes, les carrefours ne sont pas un lieu de culte.
Encore et toujours eux ces sauvages (assimilé à la tribu du chien pisseur koudou) de brousse... Ils ne règlent tout que par la violence et le sang...
Encore ces moutons et sauvages assimilés à la sale tribu du chien de sindou! Génétiquement violents et incapables de se socialiser.
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