Côte d'Ivoire : Passé en politique, Toh Bi craint un vent de violence aux législatives
Toh Bi ce jeudi à Abidjan (ph KOACI)
Vincent Toh BI prévient : « il faudra s'attendre à ce que les prochaines élections législatives soient encore l'occasion de violences. ».
L'ex-Préfet d’Abidjan était ce jeudi face à la presse à Abidjan. Objectif : restituer ce que sa plateforme Aube Nouvelle a vu dans les localités, où il y a eu des violences meurtrières ces derniers mois, et faire des recommandations pour améliorer la vie de la nation.
Vincent Toh Bi Irié a d'entrée déclaré qu'au fil des voyages dans les localités qui ont connu les violences, « les témoignages font froid dans le dos » et que lui et ses collaborateurs sont sortis effondrés »
Le Président fondateur du parti "Aube nouvelle" a révélé que le bilan matériel et humain complet et réel est difficile à évaluer. Toutefois son équipe a pu dénombrer 296 maisons incendiées, des centaines de maisons saccagées, 84 commerces pillés.
« Ce bilan se constate aujourd'hui encore car rien n'a été fait pour reconstruire les destructions. Le cas de Dabou est assez poignant, la vie a été interrompue par les violences », a-t-il expliqué.
Sans vouloir rentrer dans les polémiques sur le bilan humain officiel qui est de 85 morts, Vincent Toh Bi a indiqué que les chiffres des populations sont différents.
«Les populations disent qu'il y a eu 7 morts à Bonoua, les populations disent qu'il y a eu 21 morts à Dabou, 6 morts à Toumodi, 17 morts à Daoukro, les populations disent qu'il y a eu 1 mort à Oumé, 3 morts à Bongouanou, 1 mort à Sikensi, un mort à Akoupé , 4 morts à Tehiri, 6 morts à Mbatto, 3 morts à Elibou, une dizaine de morts à Sakassou...», a-t-il cité pêle-mêle
Plusieurs causes ont exacerbé les violences intercommunautaires, selon Vincent Toh Bi Irié. L'ex-Préfet pointe du doigt « les discours de haine publics, qui ont créé un pacte malsain entre la politique, l'ethnie et la région, les événements politico-militaires de 2002 à 2010, la crise post électorale de 2010-2011, les dissensions au sein du RHDP, le troisième mandat et la désobéissance civile, les conflits fonciers, les conflits de prééminence communautaire et culturels, les organisations de manifestations et marches, les rumeurs d'attaques par des groupes informels.
Si l'amorce d'un dialogue entre le Président Alassane Ouattara et le Président Henri Konan Bédié a fait retomber le niveau de tension sociale, Vincent Toh Bi craint cependant qu'il ait possibilité de violence à l'occasion des élections législatives à venir.
« Quelque soit l'attitude des principaux blocs politiques les jours politiques les jours à venir, il faudra s'attendre à ce que les prochaines élections législatives soient encore l'occasion de violences. », a-t-il martelé.
En termes de recommandations, le novice en politique souhaite, entre autres, que le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité fasse « une évaluation exacte des dégâts et du bilan à l'occasion des violences passées afin de suivre l'état d'esprit des populations de localités particulières ».
Au ministère de la Solidarité, l'ex-Préfet demande qu'il engage un processus de réconciliation et de cohésion à la base impliquant les jeunes et les chefs de famille.
Aux forces de sécurité, Vincent Toh Bi demande une enquête et que soit rendu public les rapports sur les attaques par les civils venus ailleurs, afin de restituer la vérité et rétablir la confiance avec les populations.
Il invite aussi la chambre des rois et chefs traditionnels de veiller à l'apolitisme afin de légitimer leurs interventions.
En fin, Vincent Toh Bi recommande de repenser « le contrat communautaire », poursuivre la libération des détenus, faciliter le retour des exilés suite à la crise de 2010, remettre à discussion la question de la nationalité pour les populations ayant vécu par descendance plusieurs décennies en Côte d'Ivoire.
Wassimagnon
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Voilà pourquoi il faut clairement dissuader les potentiels fomenteurs à venir en montrant de la fermeté et en matant ceux déjà arrêtés... Nul ne doit être au-dessus de la loi.
Sans changement d'urgence au Rhdp où perdurent de dangereux perdant (looser), souvent ministres apparemment indéboulonnables en plus (on se demande pourquoi et s'il n'y a pas des relations d'affaires, de sous entre eux...), on y va tout droit, c'est clair.
Quand dans une classe un élève a 10 sur 20 à un devoir que tous les autres ont zéro sur 20, le premier reste premier. Si tu veux te rendre utile dis aux animaux sauvages frontistes, moustiques et autres saoulards et assimilés de cesser d'avoir ZÉRO à tous les devoirs... Ne pleure donc pas pour le RHDP mais plutôt pour ces OPPO-cons qui n'ont aucune organisation sur le terrain du nord au sud et de lest à l'ouest et sans programme pour offrir en contrepartie. Juste du bon sens...
Je ne sais pas pourquoi mais ce type ne m'inspire pas confiance, on dit qu'il est proche de Sawegnon a qui il ressemble un peu d'ailleurs. Ca en dit long sur le niveau.
Comme si cela devrait être une surprise pour nous autres ivoiriens qui souffrons depuis que les cafards et détritus du maudit chien de sindou et du rdr ont décidé de s'accaparer le rdr de djeni kobena et d'en faire un parti violent et terroriste. On a tous vu la violence inouïe aux élections locales passées de la part du rdr soucieux de construire sa majorité dans la violence et les intimidations. Pour nous ivoiriens, ce sont les législatives sans violence qui sortent du cadre de la nonormalité car depuis 30 ans (qui correspondent exactement à l'entrée dans la politique du minabilissime mandela de sindou), nos élections, qu'elles soient nationales ou locales ne sont que violence. C'est simple, tant que le rdr existera et ses militants sauvages et «chiennisés» auront pignon sur rue, nous élections ne connaîtrons que la violence. A force, nous commençons à nous y habituer. Vraiment courage à vous M. Toh Bi pour cette mission, ô combien périlleuse : humaniser les animaux et microbes du rdr qui prospèrent dans la chienlit du Nord au Sud, de l'est à l'ouest.
''nous ivoiriens...nous ivoiriens...nous ivoiriens...nous ivoiriens'' ok ok.
Ça fait un peu médecin après la mort pourquoi aube a rien fait pendant la crise puisque fort pour les constat faut arrêter ça OK si Ado sort des législative on sera qui a fait quoi signer on foncé on doute pas je suis Jordan législative y a fologo o. Se djo la bas et on va finir le travail
Et qu'est ce qu'on fait !? Merci pour l'info.
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