En attente de la réponse d’Abidjan concernant son retour au pays, la Défense de Laurent Gbagbo a déposé jeudi une nouvelle requête auprès de la chambre d’appel, apprend KOACI auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI).

Me Emmanuel Altit demande aux juges de reclassifier de « confidentiel » à « public » ses « Observations relatives à la requête de « l'accusation concernant la demande potentielle d'autorisation de son client pour compléter sa réponse au Mémoire d'appel déposée par la Procureure Fatou Bensouda et son équipe.

« Puisqu’aujourd’hui les raisons justifiant de la classification « confidentiel » des observations de la Défense n’existent plus, la Défense de Laurent Gbagbo demande respectueusement à la Chambre d’appel de reclassifier de « confidentiel » à « public » les « Observations de la défense, relatives à la «Demande de l'Accusation concernant la demande potentielle d'autorisation de M. Gbagbo pour compléter sa réponse au Mémoire d'appel de l'Accusation », écrit le Conseil de l’ex-président ivoirien.

Par conséquent, la défense de Laurent Gbagbo, ordonne à la chambre d’appel la reclassification de « confidentiel » à « public » de ses Observations relatives à la demande potentielle d’autorisation de l’ex-chef d’Etat, pour compléter sa réponse au dossier d'appel du procureur de la CPI.

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé acquittés de crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale survenue en Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011, sont en liberté conditionnelle et  en attente du verdict du procès d’appel qui a eu lieu en juin dernier à la Haye au Pays-Bas.

La procédure judiciaire en cours sert pour l’heure de prétexte au Gouvernement ivoirien pour décliner sa responsabilité au retour au pays de l’ancien président après lui avoir remis ses passeports dont un document diplomatique.

Donatien Kautcha, Abidjan