Cameroun : Pillages de sépultures, le commerce d'ossements humains un business en plein essor
Un tombeau a été ouvert et pillé dans la nuit du 5 décembre 2020 a indiqué la gendarmerie nationale le 6 décembre. Cela s’est déroulé à Baleghang dans le département des Bamboutos région de l’Ouest.
Il s’agit concrètement d’un fils qui a déterré les ossements de son père pour les vendre. La gendarmerie nationale a été alertée par la sœur aînée du présumé voleur d’ossements humains.
Le jeune homme récemment revenu du Congo a avoué avoir déterré les os de son géniteur, mort il y a 7 ans, avec pour objectif de les vendre à un réseau de trafiquants d’ossements humains dans le Noun, un des 8 départements de l’Ouest.
Effet de mode
Le vol et le trafic d’ossements humains au Cameroun sont en pleine explosion. Dans la région de l’Ouest plus précisément dans le département du Noun, la gendarmerie nationale a démantelé plusieurs réseaux de trafiquants d’ossements humains.
Selon la gendarmerie nationale le pillage des tombes alimente les réseaux de trafiquants qui pullulent sur l’ensemble du pays.
Les trafiquants se recrutent dans toute la sphère de la société. Ils sont conducteurs de motos ou de taxis, commerçants, paysans, parfois des ménagères, ou encore des leaders religieux et traditionnels.
Au Cameroun, la rumeur dit que les ossements humains sont utilisés dans la fabrication de plusieurs produits dont ceux très prisés des philtres d’amour.
Pour l’homme de la rue, la poudre des os aurait des pouvoirs puissants. Elle serait utilisée comme ingrédient dans certains produits cosmétiques et à des fins de sorcellerie ainsi que pour la composition de puissants remèdes.
En juin dernier, la gendarmerie nationale a démantelé un réseau de trafiquants d’ossements humains dans la région de l’Ouest.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
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