Côte d'Ivoire : Les mères des enfants de DJ Arafat s'insurgent contre le comportement de sa maison de disque
Plus d’un an après le décès accidentel du célèbre artiste ivoirien Huon Ange Didier dit Dj Arafat, les mères de ses enfants sortent de leur silence.
Via un communiqué diffusé ce lundi, et signées des Dames, Aurélie Dominique Atta Odje, Aïchatou Ballo et Maryse Carmen Yao, elles dénoncent les agissements de la maison de disques "Universal Music Africa", du père de leurs enfants.
« Nous avons longtemps gardé le silence pour ne pas faire enfler la polémique dans une relation déjà compliquée avec la maison de disques Universal Music Africa, mais, en tant que mères, nous ne pouvons laisser plus longtemps cette entreprise bafouer les droits de nos enfants mineurs, héritiers de leur père DJ Arafat feu Ange Didier Houon .», relèvent-t-elles .
Selon ces dernières, cette entreprise n’a jamais porté la moindre considération ni attention aux enfants et héritiers de DJ Arafat, préférant, en pratique, nier leur existence.
« La multinationale fait ce qu’elle veut avec le patrimoine artistique et l’image de feu DJ Arafat, reste opaque sur les relations contractuelles entretenues jusqu’à son décès par le défunt artiste, met ses héritiers à l’écart de toutes décisions, sort des titres posthumes (« Kong », « Péter les plombs ») sans même que les héritiers en soient informés, va jusqu’à utiliser la chanson « Péter les plombs » en supprimant les voix de DJ Arafat pour les remplacer par celle d’un artiste (Ténor) avec lequel il n’a pas collaboré sur ce titre. Il en est de même de la vidéo posthume qu’Universal Music Africa a fait diffuser sur son Instagram le 25 novembre 2020, dont nous avons appris l’existence par hasard. Le public doit savoir que les décisions prises par Universal Music Africa ne sont guidées que par un dessein purement mercantile et intéressé, sans égard à la mémoire de DJ Arafat et au sort de ses enfants mineurs. », expliquent les mères meurtries.
Ce combat de trois mères ivoiriennes contre la multinationale Universal Music, elles comptent le mener jusqu’au bout afin qu’elle respecte la loi ainsi que les droits de DJ Arafat et ses enfants.
Nous sortons aujourd’hui de notre réserve et exigeons publiquement de la part d’Universal Music Africa : Le respect des droits des héritiers de DJ Arafat notamment concernant les œuvres posthumes ; La communication de tous les contrats de DJ Arafat ; La communication de tous les comptes d’exploitation ; Un point sur son historique de carrière chez Universal Music Group ; Un point sur les activités commerciales menées après son décès (ventes de T-shirts et stickers) ; Un point sur les exploitations en cours et passées.
Pour rappel, DJ Arafat est décédé accidentellement le 12 aout 2019 dans la circulation dans la commune de Cocody.
Universal Music Group (UMG), aussi connu sous le nom d'Universal, est un label de musique américain appartenant au groupe français Vivendi depuis 2000. Autrefois inclus dans Universal Pictures, dont les activités de musique et de cinéma ont été séparées en 1998, UMG est aujourd'hui indépendant des studios Universal, propriété de NBCUniversal. Universal MG est la plus grande des trois majors du disque ; au premier semestre 2011, elle représente 38,9 % des ventes mondiales.
Donatien Kautcha, Abidjan
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3 mères ? Donc, Didier avait combien d'enfants au juste ? Ceci dit, je comprends les émotions autour de la réaction des mères. Je compatis, mais je vais déposer mon chapeau de compassionné pour poser une seule question : QUE DIT LE CONTRAT SIGNÉ PAR DIDIER ? Je suis désolé de le dire mais c'est du business pur et simple et les rapports post-mortem seront régis par ledit contrat. Loin de moi toute idée de dire que ce serait le cas avec Ange mais un contrat peut par exemple octroyer des millions et millions à l'artiste dans un premier temps conme une avance, et stipuler en échange que ce dernier produise un certain nombre de titres ou albums pour un certain volume de vente sur une période donnée. Pendant ce temps, typiquement toutes les œuvres de l'artiste sont la PROPRIÉTÉ de la maison de production. Voilà pourquoi en tant qu'observateur, je pose une seule question. Que dit le contrat ? Pour le lire ce contrat, mesdames, c'est pas par les reseaux sociaux on règle ça ou le fait. C'est pas aussi simple. IL FAUT donc "LAWYER-UP", comme le diraient nos amis Anglo-saxons. En d'autres termes, trouvez-vous des avocats et traduisez la compagnie en justice. C'est la seule voie. Pour le reste, que Ange repose en paix car tous nous sommes pécheurs et tous nous sommes privés de la Gloire de Notre Eternel Créateur comme l'enseigne ma foi Chrétienne...
Tu as parfaitement raison. Un contrat reste un contrat. Qu'elles sortent de l'émotion et saisissent un avocat qui va s'en charger. Et que ces veuves n'oublient pas les honoraires de ceux-ci
arretez ca lavez votre linge sale en famille. allez y chercher le contrat et vous tranchez dans un tribunal c'est quoi ces mere pressé de voir l'argent des enfants meme pas majeur on se connaît tous , pourquoi etre si pressé hum etrange.
Que les meres passent par leurs avocats qui regleront ce petit probleme........ Nous ne sommes plus au temps des Chaka Zoulou et autre LOUIS XIV de la France du 17eme siecle.
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