Togo : L'opposition forcée à l'unisson
Des leaders de l’opposition (ph)
Plusieurs partis de l’opposition togolaise depuis ces dernières élèvent la voix depuis 24 heures pour non seulement condamner l’arrestation de Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK), mais aussi pour réclamer sa libération.
Du lot des réactions unanimes qui se font enregistrer contre les deux arrestations, les partis signataires qui semblent former un front circonstanciel pour leur survie disent craindre une décapitation politique de l’opposition dans le pays.
Contre les arrestations de responsables politiques, quatre partis de l’opposition togolaise, à savoir les FDR, l'UDS-Togo, le PSR et l'ADDI, ont émis un communiqué conjoint pour réclamer la libération immédiate d’Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou, le président de la Commission des affaires sociales et des droits de l’homme au sein de la DMK.
En soutenant le contour des circonstances dans lesquelles les arrestations sont intervenues, les quatre partis ont soutenu que « le droit de manifester est un droit fondamental garanti par la Constitution et le harcèlement permanent des acteurs politiques de l’opposition dans le cadre de leurs activités doit cesser sans délai ».
Dans le même courant, l’ANC exige la libération des détenus et a motivé sa demande par le fait que les explications du Procureur se référant à des documents « découverts » lors des perquisitions opérées relèvent de « la légèreté des arguments invoqués par le Procureur Essolizam Poyodi, qui est coutumier du fait. ».
Pour leur part, la Conférence des présidents de la DMK s'insurge contre cette manœuvre qui n'a d'autre but que de décapiter le mouvement et condamne vigoureusement ces pratiques qui relèvent de l'intimidation et du harcèlement judiciaire.
En dehors des partis politiques, le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) du Prof. David Dosseh s’est prononcé contre l'arrestation de Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou et a demandé à ce que les personnes précitées et interpellées soient libérées et que les justiciables ne soient pas politiquement choisis.
Quant aux avocats de la DMK, ils ont fait savoir par l’entremise de Me ATSOO Totékpo-Mawu Darius, que « cette affaire ne repose sur aucun élément sérieux de fait et de droit’ et que la défense utilisera ‘tous les moyens de droit pour faire échec à un scénario subtilement déguisé en procédure pénale… ».
En somme et au-delà de tous les appels de l’opposition togolaise à libérer Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou, on peut déduire que les deux arrestations intervenues le vendredi et le samedi derniers à Lomé redonnent un souffle à la classe politique à se faire entendre mais aussi à jouer un jeu collectif face au parti au pouvoir, UNIR, qui est sorti renforcer des trois dernières élections tenues dans le pays.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
Laissez-les... Ils vont prendre drap encore... Ah ces opposants nègres...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire