Burkina Faso : Présidentielle, des individus armés font fermer des bureaux de vote
Des bureaux de votes ouverts ce dimanche matin pour le double scrutin de la présidentielle et des législatives ont dû fermer après des menaces terroristes, notamment dans la région de l’est du Burkina Faso.
D’abord relayée sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses réactions, l’information a été confirmée par le président de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) Newton Ahmed Barry qui a animé un pont de presse en mi-journée.
« Les bureaux ont ouvert à 6h, dans l’ensemble, tout se passe bien. Même dans les régions de l’Est et le Sahel, la situation est satisfaisante. Les bureaux ont pu s’ouvrir, même là où nous avions des craintes », s’est d’abord voulu rassurant Newton Ahmed Barry avant d’admettre quelqued difficultés
«A Djibo, sur près de 83 bureaux de vote, on a pu ouvrir 38 bureaux de vote. A Arbinda, sur 100 bureaux de votes, on a ouvert 25 bureaux, soit le quart», a-t-il énuméré.
« Dans certaines localités telles que Tin-akoff, et Bartiébougou , aucun bureau n’a pu s’ouvrir. Les raisons sont essentiellement sécuritaires et l’impossibilité de trouver quelqu’un pour tenir le bureau de vote», a-t-il ajouté.
Selon lui, dans la région de l’est, il y’a des localités « où des électeurs ont été menacés par des hommes de ne pas voter, sous peine de représailles ».
Il a cependant félicité l’ensemble du personnel électoral et les forces de défense et de sécurité car le processus est satisfaisant dans l’ensemble.
Évoquant les autres difficultés liées à la disponibilité des matériels, il a indiqué que certains bureaux ont ouvert avec un peu de retard, notamment à solenzo, Yalgo.
« On a pu résorber le problème. Il y a des situations qu’on continue de résorber »a-t-il assuré avant d’ajouter : « L’affluence est satisfaisante au niveau des bureaux de vote, au regard des informations qui nous remontent ».
« Il y a du matériel, qui parfois manque, il y a des endroits où il y a la rupture. Mais depuis matin, des moyens sont mis en œuvre en voiture et trois vecteurs aériens sont en cours pour acheminer le matériel manquant. En ce moment, un vecteur aérien conduit le matériel, à Koulpelgo, Boulgou , Kouritenga, Banfora et Bobo Dioulasso », a-t-il conclu.
En rappel, Plus de 800 villages ou le processus d’enrôlement n’a pas pu se faire, sont privés du vote en raison des attaques jihadistes.
Boa, Ouagadougou
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