Gambie : Attractivité entre Barrow et l'APRC de Jammeh
Adama Barrow et Yahya Jammeh (ph)
Le paysage sociopolitique gambien pourrait offrir un fait inédit, celui qui sera un rapprochement entre deux adversaires politiques connus sur le devant de la scène politique du pays. Il s’agit d’une attractivité entre le Président Adama Barrow et le parti Alliance pour le Patriotisme, la Réorientation et la Construction (APRC) de l’ancien Président Yahya Jammeh qui vit en exil.
Le Président Barrow qui entretient des pourparlers avec l’ancien parti APRC au pouvoir envisage de former une coalition pour des visées nationales.
Dans une entrevue accordée a Eye Africa TV, le Président Barrow n'a pas exclu l’idée de former une coalition avec APRC et l'UDP au cas où elle sera avantageuse pour la Gambie. De cette éventualité, Barrow n’exclut pas une coalition entre son parti NPP avec les deux premiers partis cités, APRC et UDP, pour aller ensemble à la prochaine élection présidentielle.
Sur les jeux d’alliance en politique, Barrow a fait savoir qu’il n'excluait rien, y compris la formation d'une alliance avec son ancien parti UDP, le parti qu'il a décrit comme son « principal parti d'opposition».
Au regard de ce qui trame entre Barrow et l’APRC, certains gambiens sont un peu interrogatifs. Ils se demandent comment Barrow pourrait s’allier à l’APRC alors que l’ancien parti au pouvoir dont le leader Jammeh est contraint à l’exil est décrié pour sa gestion du pouvoir de 1994 à décembre 2016. A l’oppose de ces interrogations, d’autres gambiens estiment qu’une alliance entre les deux partis pourrait aider à mettre en œuvre les recommandations que la Commission Vérité et Réconciliation.
Il est à rappeler qu’avant que Barrow n’émette l’idée d’une possible coalition entre son parti NPP et l’APRC, les deux formations politiques avaient déjà voté au parlement pour faire barrage au projet de la nouvelle Constitution. Le front composé de députés proches du Président Adama Barrow et de l'ancien Président Yahya Jammeh a réussi à barrer la route au texte soumis au parlement car pendant que l’un était contre l’adoption d’une nouvelle Constitution, l’autre ne voulait pas la limitation du nombre de mandats présidentiel à deux
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire