Ngozi Okonjo-Iweala (ph)

Les pays membres de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devront patienter encore quelques jours avant de connaitre le nom du nouveau directeur général de l’instance internationale. Ce sera après le 04 novembre, le jour de la tenue de l’élection présidentielle aux USA.

Mme Ngozi Okonjo-Iweala, l’ancienne ministre des Affaires étrangères et des Finances du Nigeria a été proposée le mercredi par les présidents des trois principaux organes de l'OMC pour diriger l'institution, mais les États-Unis d’Amérique (USA) n’ont pas donné leur avale ont fait part de leur désaccord.

La réunion des chefs de délégations des pays de l’OMC organisée le 28 octobre à Genève n’a pas permis de dégager le nom de la nouvelle directrice générale de l’ l’Organisation. Lors du troisième et dernier round, les États-Unis ont apporté leur soutien à la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee au poste de la directrice générale de l’OMC.

Le soutien des USA qui a fait défaut à la candidature de la nigériane a été faite connaitre à Genève en Suisse en ces termes par le porte-parole de l'OMC, Keith Rockwell « une délégation ne souhaite pas soutenir la candidature du Dr Ngozi et lui préfère celle de la ministre sud-coréenne Yoo. Cette délégation est celle des États-Unis d'Amérique ».

Les pays-membres de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), ceux de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine (UA) et du Commonwealth avaient apporté leur soutien à la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala.

Ngozi Okonjo-Iweala, A 66 ans, espère succéder au brésilien Roberto Azevedo et devenir ainsi la première femme et la première africaine à diriger l’OMC. La nomination du nouveau directeur général devrait être officialisée le 09 novembre prochain à l'issue du conseil général de l'OMC.

L'Organisation Mondiale du Commerce est la seule organisation internationale à vocation mondiale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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