Côte d'Ivoire : Le Haut-Commissariat de l'ONU pour des enquêtes sur toutes les violations et abus des droits de l'homme durant le processus électoral
A l’approche des élections du 31 octobre, des affrontements intercommunautaires ont été signalés dans les villes de Bongouanou à l’est et de Dabou au sud-est du pays, entre le 17 et le 21 octobre.
Lors de diverses manifestations de l’opposition dans d’autres villes et dans la capitale Abidjan, des individus non identifiés ont agressé, menacé et intimidé des manifestants à l’aide de machettes et de couteaux, en toute impunité, relève le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH).
« En certaines occasions, des bureaux de vote ont été endommagés, des cartes de vote ont été détruites et des entreprises privées ont été pillées », a détaillé Mme Ravina Shamdasani, porte-parole du HCDH mardi lors d’un point de presse mardi à Genève, indique une note de l’Agence Onusienne.
Et pour éviter que de tels événements ne se reproduisent, le Haut-Commissariat estime qu’il est essentiel de mener rapidement « des enquêtes approfondies, indépendantes et impartiales sur toutes les violations et tous les abus des droits de l’homme, quelle que soit l’affiliation politique des auteurs présumés ». « Nous croyons savoir qu’un certain nombre d’individus ont été arrêtés en relation avec les violences à Dabou », a précisé la porte-parole du HCDH.
D’une manière générale, les services de Mme Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, invitent Abidjan à garantir le droit à la participation politique « sans discrimination, crainte ou représailles ».
Pour l’ONU, les autorités ivoiriennes doivent garantir le respect du droit de réunion pacifique et protéger les participants contre les attaques de tiers.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) a également dénoncé, les « discours de haine » à relent ethnique pendant la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 31 octobre prochain.
Selon Mme Ravina Shamdasani, « L’utilisation persistante de discours haineux - ou d’un langage équivalant à un appel à la haine qui constitue une incitation à la discrimination et à la violence sur la base d’affiliations ethniques et politiques - tant en ligne que hors ligne, et la manipulation des différences ethniques à des fins politiques sont très préoccupantes. »
« Nous appelons toutes les parties à s’abstenir d’utiliser un langage discriminatoire et provocateur avec des affiliations ethniques qui pourrait conduire à davantage de divisions dans la société et, en fin de compte, à la violence », a mis en garde Mme Shamdasani, tout en appelant « au calme avant et après l’élection et à la résolution des différends par le dialogue ».
Donatien Kautcha, Abidjan
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Oui, allons à Bongouanou et à Daoukro voir les microbes de affi et bédié... Vous aurez un aperçu des coupeurs de route ayant causé des victimes, des brimeurs des gens à cause de leurs noms de famille, dea attaques délibérées etc..etc... Oui, c'est la bienvenue...
affi tu lis l'onu que tu appellez pour venir trancher les choses demande a parler a ceux qui agites des gens qui cassent des urnes ??? tu commences a comprendre pourquoi hkb parle plus hein , faut savoir s'envoyer ca vient un peu un peu !!!
"Lors de diverses manifestations de l’opposition dans d’autres villes et dans la capitale Abidjan, des individus non identifiés ont agressé, menacé et intimidé des manifestants à l’aide de machettes et de couteaux, en toute impunité, relève le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH)." L'onu sait donc que les milices de dramane agressent les manifestants et que le pouvoir par ses policiers rdr attaquent, bastonnent et arrêtent les manifestants.
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