Cameroun : Après le massacre d'élèves par des sécessionnistes, des interrogations pour la suite de l'année scolaire
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48 heures après le massacre d’élèves dans une école primaire de Fiango/ Kumba, département de la Mémé, région du Sud-ouest, le bilan s’alourdit à 7 morts et 13 blessés. Le choc est toujours vif. Et, la colère toujours présente.
De nombreuses questions surgissent. Quel discours faut-il tenir aux parents pour qu’ils continuent d’envoyer leurs enfants à l’école dans cette localité ? À qui profite la fermeture d’écoles ? Qui gagne à faire croire à la communauté internationale qu’il n y a aucune issue possible pour la crise anglophone alors que la vie reprend son cours progressivement dans les régions concernées ? Des camerounais se demandent, si le président de la République va décréter une journée de deuil national. Les pays dits amis qui hébergent les leaders séparatistes principaux soutiens du terrorisme au Cameroun vont-ils coopérer avec Yaoundé ?
Deux jours après le massacre d’élèves, les Ong des droits de l’homme dont les relais locaux jouent dans le camp des sécessionnistes n’ont toujours rien dit.
Alors que les Ambazonia Fighters sont pointés du doigt par l’ensemble de la presse et de la communauté nationale.
Sisiku Ayuk Tabe, le leader séparatiste en prison a condamné la brutalité des combattants séparatistes.
Choc toujours vif
Ces élèves ont été tués, trois semaines après avoir repris le chemin de l’école. Ce qui sonne comme un défi. Un pied de nez aux sécessionnistes qui sont divisés sur la reprise de l’école dans les deux régions secouées par la crise anglophone depuis fin octobre 2016.
Déroutés sur le terrain par les militaires, les séparatistes résolus de faire régner la terreur, s’en prennent aux civils, estime Yaoundé.
Samedi soir dans une déclaration, le gouvernement camerounais s’est dit déterminé à assurer la sécurité des élèves et à retrouver les criminels auteurs de cette cruauté.
Une délégation gouvernementale a été dépêchée dans la localité par le président Biya. Elle a pour objectif de présenter aux familles des victimes, les condoléances de toute la nation endeuillée et rassurer la communauté éducative du soutien gouvernemental.
Le gouvernement soutient que le complexe scolaire privé « Mother Francisca International Bilingual Academy » n’a lancé ses activités qu’en ce début d’année scolaire 2020/2021, à l’insu des autorités administratives compétentes, et n’a pu bénéficier des mêmes mesures de protection que d’autres établissements scolaires du département de la Mémé.
Selon nos informations, les forces de défense et de sécurité vont mettre sur pied des mesures plus drastiques.
Des unités spéciales de l’armée camerounaises ont été déployées dans la ville de Kumba.
Arrêt des cours ?
A l’évidence un arrêt de l’école dans les deux régions ferait l’affaire des sécessionnistes et des partis et hommes politiques qui les soutiennent.
Les séparatistes réussiront-ils à briser la dynamique nationale observée de la reprise des classes sur l’ensemble du territoire camerounais depuis le 5 octobre dernier ? Difficile d’être affirmatif.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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Comment des êtres humains normaux peuvent-ils sauvagement des enfants au nom de quelle cause ? Où est la stupeur et cris d'horreur des Africains et leurs pseudo intellectuels idiots ? On attend encore les occidentaux ou l'extérieur pour condamner ou agir avec force. Après ces nègres vont se plaindre que la CPI est contre leurs intérêts. Alors , défendez et protégés vos propres peuples et concitoyens sales nègres...
Mais nonnnnn tu ne peux pas aller jusqu'à tuer des enfants pour une revendication dont ils ne savent même pas écrire le mot. Vraiment l'afrique
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