Cameroun : Des séparatistes armés attaquent une école et font un carnage, plusieurs élèves tués
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Des séparatistes armés ont tué plusieurs élèves lors de l’attaque d’une école ce matin à Fiango dans la commune de Kumba 2e, département de la Mémé, région du Sud-ouest, rapportent à Koaci des sources sécuritaire, administrative et communautaire concordantes.
Un groupe de séparatistes armés a attaqué ce matin, le groupe scolaire bilingue « Mother Francisa » à Fiango – Kumba. Pris pour cibles par ces hommes armés, au moins 5 élèves ont été tués, selon un bilan provisoire. Au moins dix autres ont été blessés et conduits en soins intensifs à l’hôpital.
Joint par Koaci, le préfet de la Mémé Ntou Ndong Chamberlain a confirmé l’information.
« Nous sommes très affectés ce matin. Des combattants séparatistes ont attaqué une école privée tuant des élèves et plusieurs autres sont grièvement blessés. Ils sont entre la vie et la mort », a déclaré le préfet.
Informés, les militaires camerounais se sont rendus sur place après le carnage. Selon une source militaire, l’attaque de l’école est l’œuvre des milices séparatistes qui ont été neutralisés sur le terrain mais s’attaquent désormais aux civils.
Les séparatistes anglophones s’opposent au retour de l’école dans les deux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
Selon Ayuk Tabe le leader séparatiste en prison, l’attaque a été perpétrée par des séparatistes proches du gouvernement intérimaire, « J'ai vu des vidéos troublantes de l'attaque barbare contre une école de Kumba. Ces criminels qui ont assassiné nos enfants étaient dirigés par Sako Ikome, pas par le véritable gouvernement intérimaire ou par notre révolution », a-t-il écrit en anglais.
Un enseignant qui a envoyé une vidéo amateur à Koaci contenant les images des corps déchiquetés, a déclaré avoir entendu des coups de feu et des hommes armés s’exprimer en Pidgin camerounais (langue largement parlée au Cameroun, mélange d’anglais, de français et de langue locale.)
D’autres vidéos circulant sur les réseaux sociaux présentent au moins trois corps d’élèves sans vie sur le sol. On peut y voir des visages déchiquetés de deux filles et d’un garçon.
Dans une autre vidéo, des parents sont en larmes et implorent le bon dieu en langue locale.
Ces dernières semaines les internautes ont multiplié les appels à la fin du conflit et au retour à la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest secouées par la crise anglophone depuis fin octobre 2016.
Les internautes appellent à la fin du conflit armé à travers le Hashtag #EndAmbazoniaTerrorism et #EndAnglophonCrisis.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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C'est une horreur apocalyptique ça ! Mon cœur saigne... Où sont les Africains ? Où est la fameuse CADHP ? Où sont-ils les minables pseudo panafricanistes ? J'ai la réponse. Ils attendent encore que les occidentaux sauto-saisissent de nos atrocités pour régler nos auto-cannibalismes, auto-génocides et auto-massacres. Et après cette racaille va parler de néo-colonisation patati patata...
Despicable attrocities--Pourquoi les africains sont comme ca meme? Non seulement on veut morceuler nos petits Etats en micro-Etats mais on n'epargne pas nos freres et soeurs. Faut-il tuer les enfants de cette facon pour montrer qu'il ya une crise au cameroun. Cela me rappelle la strategie d'une certaine opposition depassee en CI. Pauvre Afrique.
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