Cameroun : Accident du train d'Eseka, les promesses non tenues du gouvernement 4 ans après
4 ans après l’accident du train d’Eseka qui a officiellement fait 79 morts et 551 blessés les promesses du gouvernement camerounais sont toujours attendues.
Le 21 octobre 2016, le déraillement du train Inter City 152 plongeait le pays sous le choc. Suite à cet accident qualifié de « pire drame » qu’a connu le groupe Bolloré, le gouvernement camerounais avait promis de construire une stèle en homme des victimes.
Parmi les autres promesses l’équipe du Premier ministre Philemon Yang avait également annoncé le réaménagement de l’axe Eséka-Makak-Ngoumou et la dotation en ambulance médicalisée de l’hôpital de district d’Eséka.
Indemnisations
Reconnu pénalement responsable Camrail, a fait de l’indemnisation des victimes sa priorité.
Les frais funéraires des défunts avaient été pris en charge par l’assureur de Camrail, filiale de Bolloré, qui avait débloqué 1,5 million FCFA-environ 2300 euros- par personne.
Les premiers à passer à la caisse furent les ayants-droits des victimes décédées ou disparues lors du déraillement d'Eséka.
Ainsi, près de 215 millions de francs CFA (environ 327995 euros) avaient été remis à ces ayant-droits le 3 octobre 2018 à Yaoundé, la capitale du Cameroun.
Au 31 juillet 2019, « 99% des passagers blessés avaient déjà été indemnisés alors que trois cas qui ont fait l’objet d’une évacuation sanitaire à l’étranger étaient encore pris en charge et bénéficiaient de l’accompagnement comme tous les autres blessés, de médecins mobilisés », expliquait Camrail dans un communiqué.
Dans ce registre, les familles des victimes bénéficient toujours de l’assistance de Camrail à chaque rentrée scolaire et lors des fêtes de fin d’année.
Quid du gouvernement ?
Si la filiale de Bolloré a respecté ses engagements, les promesses du gouvernement sont toujours attendues.
En effet, 4 ans après, les camerounais attendent toujours l’achèvement des travaux de construction d’une stèle en hommage aux victimes, le réaménagement de l’axe Eséka-Makak-Ngoumou et la dotation en ambulance de l’hôpital de district d’Eséka.
Toutes ces promesses avaient été annoncées tambour battant par le gouvernement au lendemain de la pire tragédie ferroviaire de l’histoire du pays.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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