Côte d'Ivoire : Violence pré-électorale, Okala Yao depuis Bouaké : « comme c'est flou, nous demandons aux ivoiriens de ne pas rentrer dans ça...»
Pascal Okala Yao président de l'UNEGRACI et son collaborateur mercredi (ph KOACI)
Face à la situation de violence constatée dans certaines localités du pays, l'Union Nationale des Enfants du Grand Centre de Côte d'Ivoire (UNEGRACI), avec à sa tête Pascal Okala Yao, a, ce mercredi 21 octobre au cours d'une conférence de presse, interpellé l'ensemble des ivoiriens et les résidents à chercher la paix, " la vraie paix". « Ce message est adressé aux Ivoiriens et aux habitants de Côte d'Ivoire, parce qu'aujourd'hui que tu sois étranger résidant en Côte d'Ivoire, que tu sois ivoirien en Côte d'Ivoire, nous avons tous intérêt à œuvrer pour que la Côte d'Ivoire soit un pays de paix, un pays stable parce que s'il y'a la guerre, si tu es ivoirien ou pas, tu ne pourras pas vaquer à tes occupations.» a lancé Pascal Okala Yao.
Poursuivant avec une maxime qui indique que « quelque soit la situation, cherche la négociation que d'aller faire palabre.», le président de l'UNEGRACI s'est réjoui car jusqu'à ce jour, le Centre de la Côte d'Ivoire n'a connu aucun trouble.
« Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire rentre dans une phase très décisive. Nous sommes à la veille des élections et aujourd'hui, nous répondons tous de Houphouët Boigny qui disait, la Paix est un comportement et nous devons tous œuvrer pour la paix.
Je demande à la population de Côte d'Ivoire, de rester calme et de ne pas répondre aux provocations, de ne pas répondre à ce que le voisin fait. Œuvrons tous pour la paix car le Centre de la Côte d'Ivoire, a perdu assez de choses dans le passé. On ne veut plus de palabre en Côte d'Ivoire encore moins au centre.
Aujourd'hui il y a le pouvoir et l'opposition, mais nous allons toujours demeurer ivoiriens. Je me pose cette question pourquoi attendre si longtemps avant d'interpeller qui que ce soit sur ça ? Parce que les deux groupes savent pourquoi il y a palabre. Pourquoi l'opposition attend la veille des élections pour dire je ne suis pas d'accord ? Pourquoi aussi le pouvoir fait la sourde oreille ? Ils savent ce qu'ils ont écrit. Il y a un processus qui est engagé, pourquoi ne pas trouver les moyens pour discuter ensemble ? Et comme c'est flou, nous, nous demandons aux ivoiriens de ne pas rentrer dans ça et à la jeunesse de ne pas se faire manipuler.» a-t-il conclu.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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