Patrick Beaumelle 

Pour sa deuxième sortie sur le banc des éléphants, Patrice Beaumelle a enregistré sa première défaite face aux Samouraïs du Japon 1-0.

Mais le technicien français dont le système 3-4-3 mis en place lors des rencontres contre les diables rouges de Belgique et les Nippons, est déjà décrié par les « footeux » ivoiriens, pense qu’il n’y a pas le feu à la demeure.

Selon l’ex adjoint d’Hervé Renard, on ne devrait pas oublier qu’il a travaillé seulement une dizaine de jours avec ses joueurs.

« En 10 jours on ne peut pas tout travailler. Vouloir tout travailler en 10 jours, c’est être présomptueux et on risque de faire tout et rien à la fois », soutient le natif de Arles en France.

Pour ses débuts avec les éléphants, l’ancien sélectionneur de l'équipe olympique du Maroc, dit avoir axé son travail sur la construction d’une équipe, d’un état d’esprit.

« On peut voir sur les deux matchs que l’équipe à un état d’esprit mis en place (...) C’est un challenge pour moi de jouer deux grandes équipes qui sont la Belgique et le Japon. Parce que je voulais tout suite rentrer dans le vif du sujet pour créer un état d’esprit (...) Cette équipe à une âme et je suis satisfait », relève Beaumelle, qui dit néanmoins être déçu du résultat contre le Japon. Il affirme que son équipe méritait au moins le nul 0-0. 

 « Il y a une déception », regrette-t-il avant de regarder l’avenir avec beaucoup d’espoir. « Il faut donner du temps à cette équipe. Il y a des jeunes joueurs, il faut leur donner un peu de temps. Je dirai que l’équipe à un bel avenir, mais il faut corriger ces petits détails pour ne plus voir les joueurs la tête basse, déçus. Il faut avoir un état d’esprit de la 1ère à la 95è mn si on veut exister dans le niveau international », lâche Patrice Beaumelle, qui n’aura plus d’état de grâce, lors des deux prochaines sorties de la Côte d’Ivoire dans la double confrontation contre Madagascar en Novembre prochain.

Deux matchs importants dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2021. Les éléphants n’auront pas droit à l’erreur s’ils veulent prendre part à la fête du football africain en 2021 au Cameroun.

Donatien Kautcha, Abidjan