Cameroun : Manifestations de l'opposition, les violences policières font réagir des experts de l'ONU
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Les images de la répression policière contre les quelques manifestants de l’opposition du 22 septembre dernier au Cameroun, ont fait le tour du monde jusqu’à l’ONU.
Ces images ont poussé un groupe de 14 « experts » indépendants des droits de l’homme de l’organisation onusienne à demander la fin de la « détention et l'intimidation » des manifestants.
Ces « experts» ont appelé lundi le régime de Yaoundé à libérer Maurice Kamto le principal dirigeant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et autres personnes arrêtées lors des manifestations pacifiques. Ils demandent également aux autorités camerounaises de cesser les intimidations contre les manifestants.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par les arrestations massives de manifestants pacifiques et de militants politiques qui expriment leur dissidence », ont déclaré les experts dans un communiqué conjoint.
Selon l’opposition camerounaise plus de 500 personnes auraient été arrêtées après les manifestations du 22 septembre dernier.
L’information est reprise par les experts onusiens qui dénoncent l’arrestation de ces 500 militants de l’opposition.
S’agissant de ces militants interpellés, « des centaines de manifestants ont été libérés après enquêtes et d’autres seront poursuivies devant les juridictions compétentes », avait indiqué René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Libération de Maurice Kamto
Ce groupe de travail a également demandé une enquête sur les allégations de « disparitions forcées »
« L'assignation à résidence de M. Kamto pourrait constituer une privation de liberté, en violation de ses droits à la liberté de réunion pacifique et d'association, ainsi que de la liberté et à la sécurité de sa personne », ont déclaré les experts onusiens.
En rappel, la justice camerounaise a rejeté la demande de levée de mise en résidence surveillée de Maurice Kamto.
Les avocats du président du Mrc ont de nouveau assigné en justice les autorités camerounaises pour « voie de fait.»
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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