Côte d'Ivoire : « Affaire de bras de fer entre copropriétaires et un promoteur immobilier », la Direction donne sa version des faits
Dans un article précédent, nous faisions cas d’un bras de fer entre des copropriétaires et un promoteur immobilier concernant la cité Mélody 2 dans la commune de Bingerville.
Selon des copropriétaires qui ont contacté notre rédaction, le promoteur la SN TIT-Immobilier (Tout ivoirien un toit) dirigée par Simplice Gbadou, n’aurait pas respecté les engagements pris dans le contrat qui les liaient.
Suite à notre article, la Direction de la SN TIT-immobilier réfutant les accusations a tenu à faire un démenti tout en donnant sa version des faits.
Donatien Kautcha, Abidjan
Le démenti de la société immobilière
Abidjan, le 05 octobre 2020
Monsieur le Directeur de Publication De KOACI
N/Réf…………………... /AD-GYS/20 ABIDJAN
OBJET : Droit de réponse
Monsieur le Directeur de publication,
Dans sa parution du 05 octobre 2020, KOACI, l’organe de presse en ligne que vous avez en charge de diriger a publié un article dont le titre « Côte d’Ivoire : « Cité Melody 2 à Bingerville, Bras de fer entre copropriétaires et un promoteur immobilier » et le contenu très affirmatif sont déséquilibrés et attentatoires à la notoriété et à l’image de marque de la Société immobilière TIT et son premier responsable.
Les faits sont les suivants :
Par courrier en date du 23 septembre écoulé, la Société Nouvelle Tit Immobilier en abrégé SNTIM a convoqué à une réunion d’informations et d’échanges, tous les copropriétaires de la cité MELODY II. A cette réunion étaient présents monsieur MESSOU OI MESSOU Augustin et madame KONE EHUI respectivement Directeur général de la Construction, de la maintenance et de l’architecture et Directrice de la copropriété. Il s’est agi à cette réunion de mettre fin à un bicéphalisme qui existe au sein de cette cité entre les copropriétaires eux-mêmes au sujet de la gestion du Conseil syndical et de régler la question des espaces verts.
En effet, à la suite d’un brillant exposé du promoteur immobilier pris en la personne de son premier représentant, une série de questions réponses s’est muée en un débat contradictoire imposé par une faction des copropriétaires conduite par Martial GAHOUA qui n’a ménagé aucun effort pour s’exposer en spectacle et ternir la profession d’Avocat par ses agissements en cette qualité. Cet Avocat visiblement animé de très mauvaises intentions au même degré qu’un groupuscule de copropriétaires ont tenté d’ignorer la faction la plus importante des copropriétaires avec à sa tête Monsieur TRAORE. A cours d’arguments face à ce dernier, ce groupuscule (Martial GAHOUA et consorts) représentant seulement 1/4 a jugé bon de muer cette rencontre en une scène pugilistique pour empêcher Monsieur TRAORE de défendre les intérêts des copropriétaires, gravement foulés au pied par une poignée manipulée par des intérêts égoïstes. Nous n’avions cessé de lancer en vain des appels au calme afin de préserver l’esprit de fraternité et le bon voisinage.
Concernant les espaces verts, nous avons procédé à des réaménagements qui débouchent à ce jour à la mise à disposition d’espaces plus grands que ceux initialement prévus.
Les aires de jeu sont prévues et dans de plus grandes dimensions sur le nouveau plan que nous n’avons pas manqué de présenter à tous y compris les représentants du Ministère de la Construction et de l’urbanisme.
Quant à la question du Conseil syndical, Monsieur MESSOU OI MESSOU a jugé bon, au nom du ministère qu’il représente de recommander aux factions opposées, l’organisation d’une Assemblée Générales élective sous la supervision du ministère et du Promoteur immobilier ; cette recommandation déplut à certains copropriétaires avec à leur tête une certaine Madame GARANGO qui n’ont eu d’alternative que de Créer la chienlit.
En somme, c’est un conflit intra copropriétaires auquel le promoteur immobilier est tiers. Hormis cette incompréhension entre les copropriétaires, la cité MELODY II se porte très bien et nous faisons tous nos meilleurs efforts pour tenir nos engagements quand bien même certains acquéreurs restent nous devoir ; étant entendu qu’ils paient à tempérament.
Au vu de ce qui précède, nous nous insurgeons énergiquement contre votre publication les dispositions de laquelle nous n’avons jamais été associés en vue d’équilibrer l’information tel que le requiert la loi de 2017 sur la presse et vous prions de bien vouloir rectifier cette information déséquilibrée et pernicieuse pour notre image.
Aussi est il-urgent qu’il soit fait valoir dès réception du présent courrier notre droit de réponse à cet article.
Vous souhaitant bonne réception du présent courrier, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de notre parfaite considération.
Ampliations(01) :
– Autorité Nationale de la Presse (ANP)
Pour SNTIM
GBADOU YAHI SIMPLICE
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