Guinée : Reprise des manifestations anti-Condé, heurts avec la police à Conakry
Manifestation
Des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu ce mardi à Conakry, lors d'une reprise de la mobilisation pour protester contre un troisième mandat du Président Alpha Condé
Ce mardi 29 Septembre , la contestation contre un troisième mandat du président guinéen Alpha Condé a repris à Conakry ainsi que dans plusieurs quartiers et a été marquée par des heurts entre manifestants et forces de l'ordre.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui mène cette contestation, a annoncé qu'un de ses dirigeants, Oumar Sylla, avait été interpellé et conduit dans un commissariat, une arrestation confirmée par le gouvernement.
Une douzaine de jeunes ont été arrêtés et embarqués dans deux pick-ups des forces de sécurité.
Le FNDC a fait état d'autres rassemblements, notamment dans l'Ouest du pays.
Depuis l’annonce du troisième mandat du Président Alpha Condé au pouvoir depuis 2010, le collectif a promis de remobiliser ses militants.
Notons que la Constitution guinéenne limite le nombre de mandats à deux, mais l'adoption en début d'année d'une nouvelle loi fondamentale lors d'un référendum boycotté par l'opposition permet au président de remettre les compteurs à zéro, selon ses partisans.
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J'ai pas de sympathie du tout pour Condé. Lui, il a massé la constitution à quelques mois des échéances pour se rendre éligible. Surtout ne pas confondre avec le cas ivoirien ou notre constitution promulguée y'a 4 ans et validé à 93 pourcent par tous...
C'est le désert ici, pour approuver cette candidature de Alpha Condé. Et pourtant, moins subtile certes, la manœuvre est identique à celle en cours à Abidjan. Du reste et pour ceux qui ne le savent pas, Alpha Condé copie TOUT ce que fait Ouattara en Côte d'Ivoire, depuis son élection à quelques semaines d'intervalles. Alors chers supporters, venez déclarer et déclamer votre indéfectible soutien à la barbarie de Condé en Guinée, vu qu'il aurait lui aussi le droit de candidater à "un premier mandat d'une nouvelle République". Ou bien, c'est trop difficile ?
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