Côte d'Ivoire : Présidentielle 2020, l'UPCI craint de graves dangers si les élections se déroulent dans les conditions actuelles
Maître Soro Brahima ce samedi devant la presse à Yopougon (Ph KOACI)
Invité du deuxième numéro des Rendez-vous d'une association de presse, Maître Soro Brahima, président de l'Union Pour la Côte d'Ivoire (UPCI) s'est étalé ce jour, à Yopougon, sur la présidentielle d'octobre prochain, comme constaté sur place par KOACI.
Pour Maître Soro Brahima, qui se prononçait sur le thème "élection présidentielle 2020, quelle assurance pour l'ivoirien, à moins de voir les conditions de son organisation, le scrutin présidentiel à venir ne pourra être que confligène.
"Si les choses restent en l'Etat actuel, on va droit dans le mur.", s'est dit craintif, Maître Soro Brahima, premier responsable de l'UPCI.
Une situation de flou et d'incertitude que l'avocat a brandit comme l'ultime motif du non dépôt de son dossier de candidature à la commission électorale indépendante (CEI), quoi que ledit dossier, selon lui, jouissait de pleine régularité tant dans la forme que dans le fond.
L'index accusateur pointé sur l'opposition par le régime comme instigatrice des manifestations avec leurs cortèges de violences observées biens de semaines, le numéro un de l'UPCI l'a t-il, sans ambages, récusé et souligné que l'opposition significative ivoirienne, dont il membre actif est responsable et l'œuvre qu'à la préservation de la vie des ivoiriens.
"Je mets quiconque au défi de prouver que l'opposition est l'auteur des manifestations qui ont cours en Côte d'Ivoire en ce moment. C'est plutôt les Ivoriens eux-mêmes qui ne veulent plus de troisième mandat à la tête du pays. L'opposition est responsable et ne veut que préserver la vie des Ivoiriens.", a indiqué Soro Brahima.
Mieux, pour le membre de la plateforme CDRP (coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix Ndlr) si irresponsable il y'a, c'est bien les membres du régime actuel qui, selon lui, ont ôté à la Côte d'Ivoire, son statut d'État de droit.
"L'Etat de côte d'ivoire en prenant des engagements internationaux et au moment de les respecter se dérobe, fait la preuve qu'il n'est pas un État de droit", a martelé Maître Soro Brahima.
Faisant ainsi allusion à la violation des décisions, par les autorités d'Abidjan, de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples invitant les dirigeants actuels à la réforme de la Commission Électorale Indépendante.
Toutefois, le politico-juriste soutient énergétiquement l'impossibilité de la tenue d'élections présidentielles en Côte d'Ivoire en octobre prochain, à moins de voir réunir préalablement les conditions propices à la tenue dudit scrutin.
Toute chose qui commande selon l'UPCI, au régime RHDP, Parti au pouvoir, l'ouverture d'un dialogue inclusif avec les partis d'opposition et l'application des ordonnances de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples relatives à la réforme de la CEI.
Enfin, là où deux candidats sur quatre retenus par le Conseil Constitutionnel ont renoncé à leur participation au scrutin présidentiel prévu dans moins de 40 jours, Soro Brahima et l'UPCI appellent Kouadio Konan Bertin dit "KKB", seul candidat pour l'heure à faire face à Ouattara, à se mettre du bon côté de l'histoire.
Jean Chrésus
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Rien ne satisfera cette opposition en faillite idéologique... Elle est absente sur le terrain. Elle est désorganisée. Elle n'a rien a proposer au peuple pour nous faire avancer. Donc, leur logique est de créer le désordre et la psychose par tous les moyens... Cherchez l'erreur dans ce raisonnement ?
Par ailleurs, où est leur mobilisation total fiasco de ce weekend ? Invisible...
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