Cedeao : Ultime pression sur la junte au Mali, rejet d'une plainte conte la Commission et la Côte d'Ivoire
Assimi Goïta et Bah Ndaw lors de la cérémonie d’investiture (ph)
La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) maintient ses sanctions contre le Mali jusqu'à ce qu'un Premier ministre civil soit nommé. Pendant ce temps, sur le front judiciaire, la Cour de justice (CJ) de la CEDEAO à Abuja au Nigeria a rejeté une plainte contestant la légalité des sanctions prises contre le Mali par la Commission de l’institution et mise en œuvre à la va-vite par la République de la Côte d’Ivoire.
Sur le plan politique, la position de la CEDEAO sur le maintien des sanctions a été annoncée ce vendredi à Bamako par l’ancien Président nigérian Goodluck Jonathan, le médiateur de la communauté sous régionale au Mali.
Sur le maintien des sanctions de la CEDEAO, Jonathan a rappelé qu’au sommet d’Accra «, le Président du Ghana, a indiqué très clairement qu’immédiatement un Premier ministre civil est nommé, les sanctions seront levées. La CEDEAO reste fidèle à cela ». La CEDEAO entend par cette ultime exigence avoir des garanties de la part des militaires du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) pour mettre fin aux restrictions qui visent le Mali.
Outre la nomination d’un Premier ministre civil, elle a insisté sur la disponibilité de la version finale de la Charte de la transition au Mali. Un autre point en suspens est la volonté de la CEDEAO de voir le CNSP être dissout avant ou après l’investiture du Président de la transition, de même que les responsabilités du vice-Président inscrites dans la Charte de la Transition qui sont à réviser.
Pour tout, la mission de la CEDEAO dit avoir pris acte de la nomination de Bah N'daw comme le Président de la transition mais a émis des réserves sur des personnalités de l’ancien régime quo sont privées de liberté.
Rejet d'une plainte contre la Commission de la CEDEAO et la Cote d’Ivoire
La Cour de justice de la CEDEAO à Abuja au Nigeria a rejeté ce vendredi une plainte contestant la légalité des sanctions imposées au Mali à la suite du coup d'État militaire qui a reversé le Président Ibrahim B. Keita.
Les accusés, la Commission de la CEDEAO et la République de la Côte d'Ivoire, ont prié la Cour de rejeter la plainte au motif que le les plaignants n'ont pas « le locus standi » un intérêt à agir pour intenter l'action.
Les plaignants, la Coalition malienne et l'Association des consommateurs du Mali, avaient demandé à la Cour de suspendre des sanctions prises contre leur pays. Ils ont relevé dans leur saisine que le président de la Commission de la CEDEAO a agi avec obsession en imposant les sanctions contre le Mali et ont soutenu que la procédure engagée n'est pas conforme aux textes de la CEDEAO.
Ils ont prétexté que la prérogative de la prise de sanctions contre les États membres pour non-respect de leurs obligations envers la Communauté est réservée aux chefs d'État et de gouvernement de la Communauté. Les plaignants ont fait valoir que les sanctions prises violent divers droits des citoyens maliens dont la libre circulation dans la sous-région.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
Fait très divers... Et si cette soi-disant coalition commençait par porter plainte contre les bidasses qui plonger le pays 50 ans en arrière ? Conneries...
Notre pays la Côte d'Ivoire est-elle politiquement en avance ou en arrière depuis 27 ans..... "Quand tu portes un pantalon troué par derrière, il faudra EVITER de te courber pour te moquer du derrière troué d'un autre..." . Nous les ivoiriens , nous sommes comme les Americains(USA) qui se croient le centre du monde et des donneurs de leçons et pourtant notre pays la RCI est dans une merde sur le plan sociopolitique depuis 27 ans.
Toi vié @sriki tu comprends jamais rien. On ne peut dans une démocratie encourager des bidasses et assimilés venir remplacer un président à mi-mandat simplement parce que l'on n'aime pas sa politique. En démocratie on laisse son mandat écoulé et on le remplace aux urnes comme c'est fait en France, aux USA, en Allemagne, Canada, Australie etc... C'est vous les intellectuels nègres qui êtes la pègre de vos pays...
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire