Cameroun : Journée sous très haute tension avec le début du mouvement insurrectionnel du Mrc
Au Cameroun, plusieurs villes sont placées sous très haute surveillance policière à quelques heures du déclenchement des manifestations du Mrc. Le premier tour de ville effectué à Yaoundé ce matin par Koaci a permis de constater un fort déploiement policier.
Le dispositif sécuritaire a été renforcé depuis la fin de la semaine dernière dans les dix capitales régionales et grandes métropoles camerounaises.
Dans la nuit de lundi à mardi, le dispositif sécuritaire a été renforcé. Tous les grands carrefours de la capitale camerounaise, rond-point Nlongkak, poste-centrale, Bata-Nlongkak, carrefour Iptec, rond-point Damase… sont quadrillés par la police.
Les forces de sécurité camerounaises ont déployé des drones de surveillance et des véhicules anti émeutes de la gendarmerie qui permettent d’avoir une vue quasi complète de la capitale.
Dans une série de tweet, Maurice Kamto a fait savoir lundi que les manifestations qualifiées d’insurrectionnelles seront « pacifiques.»
Le 24 août dernier, l’opposant camerounais s’est dit déterminé à lancer des manifestations pour demander le départ du président Biya, 87 ans dont 38 au pouvoir.
Ce que le pouvoir a qualifié d’insurrection contre les institutions reconnues par la constitution.
Le parti de Maurice Kamto appelle au boycott des élections régionales. Il exige la révision du code électoral et la résolution de la crise anglophone avant l’organisation de toute élection au Cameroun.
Mises en garde
Les pouvoirs publics ont multiplié les interdictions et mises en garde.
Le gouvernement fait savoir que les élections régionales constituent un tournant décisif pour la décentralisation au Cameroun.
Selon Yaoundé, le leader du Mrc n’a pas de légitimité pour parler au nom du peuple.
«Un parti politique (…) qui s’est volontairement mis en marge du jeu politique, en s’abstenant de participer à deux échéances électorales, et qui de surcroît ne peut se prévaloir d’aucune représentation au sein des institutions républicaines, ne saurait s’octroyer ni le droit, ni la légitimité dont est seul détenteur le Président de la République, pour déterminer l’agenda politique national », a déclaré lundi soir René Emmanuel Sadi le ministre de la Communication.
Le gouvernement estime que ces manifestations sont des actes de « défiance » de l’autorité de l’Etat.
Le porte-parole du gouvernement a invité les populations à vaquer paisiblement à leurs occupations en leur rappelant que tout est mis en œuvre pour garantir la tranquillité et la paix sur le territoire national.
Armand Ougock, correspondant permanent de KOACI au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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Au moins ça aura l'avantage d'occuper Franklin Nyamsi
Franklin Nyamsi est IVOIRIEN comme notre PR DRAMANE OUATTARA et autres Kandia Camara, Adama Bictogo...etc, etc.....
Si les Camerounais "emprisonnés" depuis des décennies veulent ENFIN voir la lumière du soleil , nous ne faisons que les ENCOURAGER......
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