Cameroun : Défié par des opposants, l'Etat étale sa puissance de répression contre l'insurrection programmée par le Mrc
Le rond-point Poste centrale à Yaoundé (Ph)
Les principales métropoles camerounaises sont quadrillées par les forces de la police nationale. À Yaoundé, Douala, Bafoussam, Bamenda… la police a renforcé son dispositif sécuritaire dans les rues.
Dans la capitale camerounaise, le centre-ville, les grands carrefours, les quartiers et points sensibles sont quadrillés par les forces de l’ordre.
« Nous avons déployé dans un premier temps quelques éléments uniquement pour dissuader nos compatriotes de commettre des actes de violence comme le leur conseille le Mrc et ses alliés », affirme sous anonymat un officier supérieur de police.
Selon nos informations, des unités d’élite de la police viendront en renfort de ce dispositif sécuritaire le cas échéant.
Répression
La tension est perceptible dans le pays depuis plusieurs jours.
La raison : Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) appelle à une insurrection populaire pour le départ du pouvoir du président Biya.
Ce mouvement insurrectionnel est prévu démarrer le 22 septembre 2020.
Le parti de Maurice Kamto s’oppose à l’organisation des élections régionales du 6 décembre 2020.
Il exige avant la tenue de tout scrutin, la révision consensuelle du Code électoral et la résolution de la crise anglophone.
Les autorités ont multiplié les interdictions de manifestations publiques.
Yaoundé indique clairement qu’aucun écart ne sera toléré.
Le gouvernement camerounais a brandi les menaces de poursuites judiciaires contre tous les contrevenants.
Les séances d’éducation des populations sur les effets des manifestations non autorisées ont été diffusées sur les ondes de la radiotélévision à capitaux publics.
Déterminé à faire partir Biya du pouvoir, Maurice Kamto le président national du Mrc a multiplié les contacts avec quelques opposants.
Des partis politiques non représentés au parlement et dans les conseils municipaux ont signé un communiqué conjoint pour maintenir les manifestations anti-Biya à partir du 22 septembre sur l’ensemble du pays.
Des activistes de la société civile ont également joint leurs voix pour le mouvement insurrectionnel.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com-
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Ah le vieux roitelet Biya.... Il ne lésine sur aucun moyen pour protéger son pouvoir déchéant après 40 ans... Incroyable...
Bravo!
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