Côte d'Ivoire : Présidentielle 2020, Kabran Appiah insiste sur la nécessité urgente pour la classe politique de se retrouver et s'accorder pour sur le processus électoral
L’ancien Ministre de Laurent Gbagbo, Kabran Appiah sort de sa réserve et se prononce sur la situation socio-politique du pays à 43 jours de la présidentielle.
Le président du parti, La Ligue des Mouvements pour le Progrès (LMP) relève qu’on ne peut nier que la publication de la liste des candidats retenus pour le scrutin du 31 octobre 2020, par le Conseil Constitutionnel, ait engendré une forte contestation dans la population ivoirienne.
« Progressant dans le pays, les manifestations violentes, les marches, les barrages et entraves à la circulation, les incendies de biens et, hélas déjà des victimes, forment sous nos yeux, cette spirale de violence qui menace d’établir durablement ce climat d’insécurité généralisé redouté par plus d’un observateur », relève-t-il.
Après analyse de la situation politique du pays exige la LMP et ses alliés exigent : l’arrêt immédiat de toutes les opérations électorales jusqu’à ce que les parties prenantes s’accordent sur la conception même du système électoral, y compris sur les institutions électorales, les conditions et procédure de validation des candidatures, le déroulement des scrutins et la proclamation des résultats.
Pour l’ex cadre du PIT et ses camarades, les élections ne peuvent être continuellement un outil du seul profit des plus forts sans être la source répétée de crises qui menacent à chaque occasion les fondements même de la Côte d’Ivoire .
« Certains ne peuvent pas s’attribuer des résultats annoncés d'avance sans légitimer la révolte. Si nous aimons ce pays, nous devons tous, à commencer par le gouvernement, comprendre que seule à présent une suspension de tout et un dialogue sérieux entre tous peuvent anticiper l’effet d’embrasement des révoltes durables, qui ne seront pas empêchées par la seule répression », soutient Kabran Appiah.
La LMP insiste sur la nécessité urgente pour la classe politique de se retrouver pour s’accorder dans la conciliation sur l’organisation d’opérations électorales transparentes et crédibles à tous les niveaux, seuls gages de la paix durable que nécessite l’adressage de ces problèmes concrets de développement humains dont la détresse quotidienne des populations montre hélas l’éloquente urgence.
Ce mouvement politique, considère que la paix dans notre pays est devenue, plus que ce thème de la propagande politique, désormais une nécessité vitale !
« Puissent les puissants qui fourbissent les armes de la répression contre les révoltes légitimes nous entendre avant le désastre qui s’annonce », a conclu le juriste.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Bien dit Mr Kabran mais au;lieu de faire des sorties sur internet ou dans les journaux , ou chacun prêche pour sa chapelle pourquoi l'opposition ne peut faire une demande en bonne et du forme avec ampliation dans les chancelleries , les institutions africaines et mondiales à l'effet de rencontrer le régime au pouvoir.je souhaite que l'opposition ai un ton de paix , de réconciliation et non d'injures et de menaces? comment recevoir quelqu'un qui te menace?
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