Bessi M'Bouké Benjamin

Son désir de briguer la magistrature suprême de son pays a été freiné par la Conseil constitutionnel le 14 septembre qui a invalidé sa candidature au motif qu'il a produit un certificat de régime fiscal et une attestation de situation fiscale signés par un receveur des impôts en lieu place de l'attestation de régularité signée par le Directeur général.

Bessi M'Bouké Benjamin, candidat indépendant soutenu par la plateforme « S'engager pour une Côte d'Ivoire restaurée » a au cours d'une rencontre avec la presse annoncé cet après-midi qu'il prend acte et s’aligne à cette décision, mais ne donne aucune consigne de vote spécifique à tous ses adhérents.

Même s'il n'est pas contre le rejet de ses dossiers, le gestionnaire de grandes firmes multinationales qui voulait apporter son expertise au service de sa nation qui « souffre de la crise du lien social depuis le vent démocratique des années 1990, » aurait souhaité que le Conseil constitutionnel se pose la question de savoir si oui ou non il est à jour dans le paiement de ses impôts.

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«Chers compatriotes, en tant que citoyen respectueux des symboles de l’état et donc de ces institutions, je prends acte et je m'aligne à cette décision. Je puis vous dire que nous tombons mais avec les armes à la main, comme le disait un homme politique dans les années 1990 « l’échec d'aujourd'hui prepare la victoire de demains.. » a déclaré, Bessi M'Bouké Benjamin.

Il reconnait cependant que les dossiers de candidatures ont été traités avec diligence et à remercié la Commission électorale indépendante CEI et le Conseil constitutionnel et rassure ses compatriotes que le combat pour l'alternance démocratique en Côte d'Ivoire traduit dans la vision « S'engager pour une Côte d'Ivoire restaurée » continue.

Le candidat recalé a enfin traduit toute sa reconnaissance aux différents animateurs de ses bases sur l'étendue du territoire national pour leur dévouement avec abnégation, leur intégrité et efficacité dans la collecte des signatures. A tous les parrains qui l'ont accordé leurs signatures, il leur a sincèrement dit merci et leur a promis, toute sa fidélité».

Wassimagnon