Gnamien Konan, président de la NCI ce jeudi à Cocody (Ph KOACI)

L'ancien directeur général des douanes Gnamien Konan conteste la décision du Conseil Constitutionnel son dossier de candidature au prochain scrutin présidentiel. 

À moins de deux (2) mois de la prochaine élection présidentielle au Pays, des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil Constitutionnel donnent de la voix.

Sur les quarante-quatre (44) dossiers enregistrés par l'institution seuls quatre (4) ont été retenus par les juges du Conseil Constitutionnel.

Gnamien Konan, président du Parti politique la Nouvelle Côte d'Ivoire (NCI) était face à presse ce jeudi 27 septembre 2020 au siège de sa formation politique à Cocody, comme constaté sur place par KOACI. 

L'homme a expliqué à la presse que l'argument utilisé par le Conseil constitutionnel pour rejeter sa candidature notamment le parrainage est archi faux car il a pu réunir selon lui des parrainage requis dans plus de 18 régions soient 36.222 parrains dans 18 régions où districts.

 "Nous disons haut et fort que le Conseil Constitutionnel ne dit pas la vérité. Il a simplement usé de faux pour nous éliminer de la compétition", a déploré Gnamien Konan.

Il a averti de la résurgence d'une grave crise électorale si rien n'est fait.

"Le risque est plus grand que celui de 2010 et on peut aboutir à une crise plus grave que celle de 2010", a fait savoir l'ancien ministre de Ouattara.

Le parti de Gnamien Konan dans les propos liminaires lus par son vice-président a souhaité le report des élections afin de faire place à la mise en place des conditions d'une élection juste et transparente et apaisée qui aboutira à une transition consensuelle.

Dressant un tableau sombre de la situation au Pays, Gnamien Konan, appelé à la mobilisation et l'unité de toutes les forces vives de la nation.

"On nous a volés. Il faut laisser Ouattara aller seul", a lancé l'ancien directeur général des douanes aux trois autres candidats retenus par les juges du Conseil Constitutionnel à savoir Henri Konan Bédié, Bertin Konan Kouadio et Pascal Affi N'guessan.

Pour Gnamien Konan, la présidentielle du 31 octobre ne peut pas se tenir avec en lice un candidat à un 3è mandat anticonstitutionnel.

Il a préconisé que pour prévenir le chaos qui profil à l'horizon, il est important que tous les fils du Pays se mettent ensemble pour exiger le respect de la Constitution.

Enfin, Gnamien Konan a appelé à la mise en place d'une transition qui devra aboutir à l'organisation d'élections libres et transparentes pour éviter le pire au Pays.

"Je n'aime pas les transitions, mais il n'y a pas d'autres alternatives, face au pire je pense à une transition de 06 mois peut permettre au président Ouattara de se trouver un autre candidat", a préconisé Gnamien Konan président 

Jean Chresus