Côte d'Ivoire : Le Président du Conseil Constitutionnel, Mamadou Koné : « Tous nos concitoyens sont devenus d'éminents constitutionnalistes »
Mamadou Koné, Président du Conseil Constitutionnel mardi à Abidjan
Trois nouveaux membres du Conseil constitutionnel nommés le 18 juin dernier par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, ont prêté serment le mardi 1er septembre 2020, comme nous le relayions dans un précédent article.
Une occasion pour le Président de l’institution, Mamadou Koné, d’évoquer brièvement l’actuel débat sur la constitution qui prévaut en ce moment dans le pays et qui fait craindre une nouvelle crise post-électorale après celle de 2010-2011.
Selon l’ancien président de la Cour suprême, comme à la veille d’un important match de football, où chaque Ivoirien s’érige en sélectionneur national pour proposer l’équipe qui doit être alignée.
« Tous nos concitoyens sont devenus, depuis quelque temps, d’éminents juristes, d’éminents constitutionnalistes. Chacun y va de son interprétation de la Constitution, de sa vérité absolue, de sa conviction irréfragable », a-t-il déclaré.
L’ancien ministre garde des sceaux, observe cependant, ces temps derniers, une tendance à s’en remettre à l’interprétation du Conseil constitutionnel ;
« Et ce Conseil constitutionnel-là, c’est vous, C’est nous », a-t-il adressé aux nouveaux de l’institution.
Les nouveaux membres du Conseil Constitutionnel qui ont prêté serment sont : Madame Assata Koné épouse Silué.
Elle est titulaire d’un Doctorat en droit, obtenu en 2011 à l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, avec la mention « très honorable », félicitations du jury et possibilité de concourir pour un prix de thèse. Enseignant-Chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, Officier des Droits de l’Homme dans les Opérations de soutien à la Paix. Madame Silué est également Experte-Conseillère au Conseil National des Droits de l’Homme, membre du Comité d’experts chargé de l’élaboration de l’avant-projet de Constitution du 08 novembre 2016 et, avant sa nomination au Conseil constitutionnel, elle était membre de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance.
Madame Kouamé Kindoh Rosalie épouse Zalo, elle est une magistrate de carrière et totalise à ce jour vingt-deux (22) années d’expérience. Avant sa nomination au Conseil constitutionnel, elle occupait l’important poste de Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Yopougon, après avoir été, entre autres, Substitut général près la Cour d’Appel d’Abidjan, Conseiller, puis Président de Chambre à la Cour d’Appel d’Abidjan.
Monsieur Mamadou Samassi , il est Avocat de carrière et, au moment de sa nomination, il totalisait trente-deux (32) années de barre. Il est Co-fondateur de l’Association Ivoirienne pour le Développement du Droit (AIDD), membre du Comité Scientifique de la Revue ivoirienne de Science juridique, et est inscrit, depuis 2018, au tableau d’honneur du Centre International pour le Développement du Droit (CIDD).
Avant sa nomination au Conseil constitutionnel, il siégeait, en qualité de membre, au Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel, ainsi qu’à la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).
Il faut souligner que, malgré l’article 3 de leur décret de nomination , qui précisait bien qu’il prendrait effet à compter du 1er septembre 2020, cette mesure n’a pas été toujours comprise, au point que certains y ont vu une violation de la législation fixant à six (6) et non à neuf (9), le nombre des membres du Conseil constitutionnel, et ont cru devoir dénoncer une violation de la Constitution.
« Mais vous êtes mieux placés, que quiconque pour témoigner que, jusqu’à ce jour, vous n’avez pris part à aucune activité du Conseil constitutionnel, et que cette juridiction n’a jamais fonctionné avec un effectif surnuméraire », a souligné son président Mamadou Koné, avant de préciser. « En effet, le Conseil constitutionnel n’est pas une juridiction à Juge unique. Si je suis seul devant vous ce matin, cela est dû à la Constitution qui prescrit que le Président du Conseil constitutionnel prête serment devant le Président de la République, et, les Conseillers, devant le Président du Conseil constitutionnel. Dans tous les autres cas, le Conseil constitutionnel siège en formation collégiale des sept (07) membres qui le composent, à savoir, le Président et les six (06) Conseillers. Le Conseil constitutionnel ne peut pas valablement délibérer avec moins de cinq (05) membres présents et siégeant. Après délibérations, la décision est prise à la majorité, et c’est seulement en cas d’égalité que la voix du Président est prépondérante. La décision ainsi prise est celle du Conseil constitutionnel, et non celle de tel membre ou de tel autre. »
Donatien Kautcha, Abidjan
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Lorsque le chauffeur de Gbaka viole les feux tricolores, fait des faux dépassements tout les passagers deviennent chauffeur de ce même gbaka. En un mot c'est parceque le peuple n'a jamais eu confiance en sa justice que cela est ainsi.
Certes Monsieur le president du conseil nous ne sommes pas tous constitutionnalistes mais de nombreux etudiants aujourd hui dans la vie active auront fait un peu de droit. Prenons l actuel structure que vous dirigez: Maitre Samassi Mamadou protege de Mr Ouattara et ancienement avocat de l etat de Cote d Ivoire, Madame Jacqueline Lohouess Oble proche de Ouattara ancienne ministre , le juge Ali Toure proche de Rokya Ouattara (niece du president, affaire Rama Transit). Personne ne met en doute la competence des membres de la structure que vous dirigez, beaucoup parmi vous sont des modeles, mais nous craignions qu etant des obliges du president pour bon nombre, vous puissez tordre le cou au droit. Vous avez une occasion immense de reconcilier les Ivoiriens avec sa justice. Nous attendrons les points de chacun des conseillers sur la candidature actuelle du president. Pour notre part bien que n etant pas constitutionaliste mais avec nos notions du droit nous estimons qu il est ineligible......
C'est le cas de Dame Jacqueline OBLE qui m'écœure . Elle avait démissionné du gouvernement du 1er ministre Allassane DRAMANE Ouattara(sous feu- H-Boigny) à cause de la nationalité douteuse du président actuel. Ajourd'hui elle vient servir cette même personne ayant dans le passé une origine douteuse.
Riresssss... Ça c'est la meilleure catch phrase de l'année comme le diraient nos amis Anglo-saxons... Lolllllll... Les vendeurs de lêkê, les vendeurs de gboflotos, les soulards, les kôkôtis, les brouteurs, etc.. etc.. etc... tous sont devenus experts constitutionalistes... Ah, j'allais oublier même les moustiques et adultérins exilés (j'ai pas dit nom de quelqu'un dêh) sont devenus experts juristes constitutionalistes... Lolllll... Mon verre de champagne est renversé sur mon tapis moyen-oriental... Mon ventre, je n'en peux plus... lolllllllllll.... Laissez-moi essuyer mes larmes de pleurs de rires... Merci M. KONE pour le coup de rire...
Il a parfaitement raison dans le fond. Rassuré de savoir que koaci est en bon contact avec le Conseil constitutionnel pour la suite.
C'est pour préparer les esprits aux décisions iniques que ce groupuscule va prendre bientôt. Il ne faut pas avoir une agrégation pour comprendre que le mossi ne peut pas etre candidat.
OUATTARA sera candidat et GBAGBO ne le sera pas. Point. En 2000 OUATTARA a été déclaré inéligible, ton GBAGBO et GUEI ont fait les élections le ciel ne s'est pas renversé. De meme, le ciel ne tombera pas sur nous quand GBAGBO sera déclaré inéligible et OUATTARA éligible. maintenant tu peux crier MOSSI, MOSSI, MOSSI jusqu'àààààààààààààààààààààààààààààààààààààà OUATTARA sera candidat et gagnera.
C'est toi le bouffon du Roi qui ose donner des conseils aux intellectuels honnêtes et sérieuses..... Lis ta dictée préparée et laisses les vrais intellectuels en paix. Peux-tu démissionner comme ton prédécesseur Francis Vangah Wodieé ????
Mamadou Koné est une copie conforme d'un de ses anciens prédécesseurs "Tia Koné"(élections de 2000)........ en plus les deux ont pour prénom "Koné".... Il récitera la même dictée préparée de 2000 de Tia Koné.
Monsieur le Président, vous devriez vous en réjouir que vos concitoyens s'intéressent aux qui fondent notre société car il est dit que dans une société nul n'est censé ignorer la loi. Il faut alors reconnaître l'instruction des ivoiriens progressent car les vendeurs de gbofloto, de gargba, gérants de cabine etc. sont allés et certains sont mêmes plus diplômés (mais ils sont contraints de faire ces petits métiers pour survivre) que certains de nos dirigeants actuels. Alors Monsieur le Président ce que les ivoiriens vous demandent est de dire le droit rien que le droit pour ne pas transformer la Côte d'Ivoire en un champ de bataille.
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