Côte d'Ivoire : Des recommandations faites par la CNESUP pour un BTS de qualité au pays
Soumahoro Drissa SG de la CNESUP (Ph KOACI)
Le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) semble être dans le déclin en côte d’Ivoire. C’est l’état des lieux fait par la Coordination Nationale des Enseignants du supérieur Privé (CNESUP) lors d’une rencontre avec la presse le week-end dernier, comme constaté sur place par KOACI.
La CNESUP remercie l’actuel Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, pour ses efforts depuis son arrivée à la tête de la tutelle, notamment pour un paiement intégral des sommes dues aux enseignants.
« Nous voudrons lui dire merci pour les cadres d’échanges initiés avec les acteurs du BTS depuis sa nomination à la tête du Ministère et attirer son attention sur le travail diagnostic sur l’enseignement supérieur privé que nous lui avons remis sous forme de mémorandum lors de notre rencontre », a signifié le Secrétaire général, Soumahoro Drissa.
Pour ce dernier, la crédibilisation du BTS , passe par des reformes au niveau de l’ensemble du système de l’enseignement supérieur privé .
Il s’agit entre autres : De la prise d’un nouveau décret abrogeant le décret No 97-675 du 3 décembre 1997, fixant les conditions de cession du service public de l’enseignement à des établissements privés, prenant en compte la dimension humaine dans le fonctionnement des dits établissements , fortement contraignant face aux attitudes de non qualité et obligeant les fondateurs à s’acquitter de leur devoir vis-à-vis du personnel enseignant ; De l’homologation des taux horaires à 5000 FCFA au minimum ; De la revalorisation des indemnités liées au BTS vu la cherté de la vie ; De la mise en place d’une commission indépendante d’évaluation permanente du mode de déroulement de l’examen du BTS ; De la mise en place d’une plateforme permettant aux enseignants de vérifier leurs états deux (02) semaines après les examens , ce qui permettra de corriger les erreurs en amont et évitera l’indignation subit par les enseignants chaque fois qu’il est question du paiement ; Du paiement des enseignants un mois après chaque prestation ; Du paiement des salaires des enseignants du supérieur privé à la banque du trésor défalqué par la suite aux frais d’écolages dus à chaque fondateur ; De la décentralisation définitive du paiement des émoluments liés au BTS ; De la révision des modalités d’obtention des autorisations de création et d’ouverture d’établissement supérieur privé par le Ministère de tutelle ; De l’obligation pour tous les établissements de déposer un bilan comptable chez l’inspecteur général de l’Etat, en vue de prévenir les éventuels faillites ; De l’obligation de signature d’un contrat à durée indéterminée entre fondateurs et enseignants ; De la déclaration systématique à la CNPS des enseignants du supérieur privé, De la prise en compte de la moyenne de classe au BTS à 25% et l’écrit à 75% ; De publier la liste des étudiants pris en flagrant délit de tricherie avec leurs portables et suspendus pour 5 ans.
Il faut souligner que toutes ces recommandations ont été proscrites dans le mémorandum remis par la CNESUP au Ministre Adama Diawara lors de leur dernière rencontre.
par la Coordination Nationale des Enseignants du supérieur Privé (CNESUP) annonce la tenue de son prochain congrès pour renouveler ses instances du samedi 21 au dimanche 22 novembre 2020.
Donatien Kautcha, Abidjan
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