Côte d'Ivoire : Coup d'Etat au Mali, la CEDEAO demande la montée en puissance immédiate de la force en attente et veut isoler la junte au pouvoir au reste du monde
Ouattara et Buhari
La prise du pouvoir par une junte militaire au Mali, le mardi 18 août dernier n'est pas du tout du goût des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Ils ont réaffirmé leur mécontentement face à la situation qui prévaut dans ce pays et s'apprêtent à prendre des décisions en vue d'isoler les nouveaux hommes forts aux affaires, il y a seulement 72 heures du reste du monde.
« La CEDEAO condamne avec la plus grande fermeté le renversement, dénie catégoriquement toute forme de légitimité aux putschistes et exige le rétablissement immédiat de l'ordre constitutionnel, rappelle au militaires leurs responsabilité sur la sureté, sur la sécurité du président Ibrahim Boubakar Kéita. La CEDEAO décide de la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que de l'arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali et invite tous les partenaires à faire de même. Demande la montée en puissance immédiate, de la force en attente de la CEDEAO, engage la Commission de la CEDEAO à mettre en œuvre immédiatement un ensemble de sanctions contre tous les putschistes et leurs partenaires et collaborateurs, décide de dépêcher une délégation de haut niveau pour assurer le retour immédiat de l'ordre constitutionnel, décide de se saisir de la situation au Mali, » a déclaré, Issoufou Mahamadou, président Nigérien et président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au cours d'un sommet extraordinaire par visioconférence en cours sur la situation du Mali.
Alassane Ouattara ce mercredi au Palais présidentiel en pleine réunion de la CEDEAO via vidéoconférence
Selon lui, ces différentes décisions seront examinées et complétées au cas échéant dans la perspective d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel, conformément au protocole additionnel sur la bonne Gouvernance et la démocratie dans l'espace CEDEAO.
Le président nigérien a annoncé au cours de cette session extraordinaire, Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la CEDEAO fera part des différents développements de la situation et tous les faits importants qui pourraient éclairer les chefs d'Etat et de gouvernement dans l'examen de la prise de décision sur les graves évènements en cours au Mali.
Il a rappelé que la situation de putsch intervient dans un contexte sécuritaire difficile pour la région en général et pour le Mali en particulier et en dépit des efforts diplomatiques intenses déployés par la CEDEAO en vue de surmonter la crise que traverse le pays.
«Nous avons donc devant nous une situation grave dont les conséquences sécuritaires sur notre région et sur le Mali sont évidentes. Cette situation nous interpelle, elle nous montre le chemin qui reste à parcourir pour la mise en place d'institutions fortes, » a conclu, le président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Wassimagnon
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attention ne mettez pas de l'huile sur le feu ne vous trompé pas de cible ce n'est pas un régime islamique c'est le peuple qui s'est soulevé.il faut plutot parler d'une révolution...si c"est ça qui vous fait peur dites le clairement car en démocratie le pouvoir appartient avant tout au peuple
La cedeao ???? Ils ont l'argent pour Ecomog , tuer , detruire. Pour la reconstruction il n'ont jamais rien fait ! Le Diable en action
Le peuple malien est libre de choisir son dirigeant. Il est également souverain et peut retirer de son dirigeant le pouvoir qui lui est conféré s’ il ne l’ exerce pas bien. J’ encourage les Maliens à ne pas céder aux chantages. Tenez vous bien et vive la révolution malienne.
Pauvre Ouattara.......il se débat en vain. faire échouer l"opération des militaires.............peine perdue. Pendant tout le temps que le peuple malien marchait pour revendiquer, aucune communauté internationale n'a lever le doigts...... C'est maintenant vous parlez d"ordre constitutionnel........c'est le peuple qui fait son ordre constitutionnel et non l'inverse..............sachez que la mère de ce que vous appelez ordre constitutionnel est '' la révolution française''
Le coup de force de sanogo et celui qui vient de se passer sont differents. Les peuples du Mali ont salué l'armée pour cette prise de responsabilité et le soutiendront. Vive le Mali. Le peuple de Cote d'ivoire vous soutient.
maintenant tout le monde veut se mêler des affaires des autres
Le chanteur disait trop de coups d'état ça suffit comme ça... Je me demande où sont les muscles militaro-financiers dont disposent notre pays pour faire aboutir cela. Sans le puissant Nigéria et Buhari que pouvons-nous ? Encore un showdown de leadership en perspective dans notre sous-région... On observe...
la CEDEAO pense que le Mali est comme le micro pays la Gambie et autre Liberia
Attention à l'unilatéralisme ! Un coup d'Etat est certes condamnable, mais l'appréciation avec des œillères par la CEDEAO, arc-boutée aux textes, est dangereux : convaincus du soutien de la Communauté des Etats, un Alpha Condé par exemple peut se permettre tous les excès, y compris tirer les manifestants comme des lapins chaque fois qu'ils mettent le nez dehors. Donc on fait quoi ? Le peuple n'a aucun recours sous la tyrannie, parce que la CEDEAO protègera le tyran envers et contre tout ? Il faut revoir les textes. La déclaration universelle des droits de l'homme reconnaît le droit de rébellion face à la tyrannie. Parce que l'aspiration à la liberté est consanguine à l'être humain.
La CEDEAO s'est impliqué dans la crise socio politique malienne depuis longtemps. Pour quel résultat ? IBK n'a appliqué aucune de ses recommandations, et a laissé pourrir la situation jusqu'à ce déplorable coup d'état. Déplorable certes, mais les premières victimes de la crise n'étaient pas IBK et sa clique mais le peuple malien dans son entier. Maintenant il faut que les militaires gèrent la suite avec esprit de responsabilité, comme ATT en son temps, et que les maliens se choisissent des dirigeants représentatifs, et qui se mettent vraiment au travail pour régler les immenses problèmes de ce grand pays. L’embargo de la CEDEAO ne va faire qu’accroître les difficultés des maliens, qui n'ont pas besoin de ça. La CEDEAO ressemble de plus en plus à une association de dirigeants accrochés à leurs postes et à leur privilèges, totalement coupés de la réalité de vie de leurs population. C'est un "machin", comme l'ONU avait été qualifié en son temps. Et un outil supplémentaire d'oppression. C'est dommage.
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