Adama Diawara 

Nous le relevions dans un précédent article que, trois ans les compositions, les auditeurs de l’Université de Vacances (UNIVAC) sont toujours en attente des résultats.

Malgré toutes les démarches auprès de la Direction de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) aucune information n’est disponible pour rassurer les concernés.

« Je suis inscrit à l'université de vacance dans la filière anglais en licence 3 depuis l'année. Le coût de la scolarité s'élève à 450 000F. Cependant malheureusement jusqu'à ce jour je ne suis pas encore en possession de ma licence bien qu'ayant soldé ma scolarité. il en va de même pour les autres niveaux c'est à dire licence 1, 2, et master 1 et 2. Nous attendons nos résultats depuis 3 ans. Après maintes révoltes, la direction de l’UNIVAC a programmé les compositions en décembre 2018 et jusqu'à présent aucun résultat depuis la 2eme session. Nous avons tenté d'approcher les responsables de l'université de vacance à maintes reprises. Ceux-ci nous demandent de patienter car la situation sera réglée d'ici peu et cela fait maintenant 3 ans, aucun résultat. Nous avons tenté d'approcher les professeurs. Ceux-ci affirment qu'ils n'ont pas perçu leur honoraire et c'est justement la raison pour laquelle les résultats sont bloqués. Certains de nos camarades désemparés ont préféré aller s'inscrire à l'université de vacance de Bouaké », a confié un auditeur.

Ne sachant plus à quels saints se vouer, les auditeurs sollicitent l’intervention du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Adama Diawara.

« Nous souhaitons que le ministère de l'enseignement supérieur se penche sur notre situation car l'université de vacance qui était avant une université de renom qui formait les enseignants est en train d'hypothéquer notre avenir. Toutes les autres filières telles que lettres moderne, sciences de l'éducation et histoire géographie ont peiné avant d'avoir les résultats après 3 ans d'attente. La filière anglaise est aux abois. Nous implorons l'aide des décideurs afin que notre situation soit réglée », ont-ils lancé, tout en espérant avoir une oreille attentive auprès de la tutelle.

Donatien Kautcha, Abidjan