Côte d'Ivoire : Le Groupe parlementaire PDCI-RDA au Sénat «encourage le Chef de l'État à rester vigilant et inflexible face aux tentatives visant à le conduire à une violation flagrante de son serment
Le Groupe Parlementaire PDCI-RDA au Sénat dit observer, depuis peu, avec inquiétude la dégradation du climat sociopolitique accentuée par les discours, déclarations et manifestations publiques, relayés par la presse et par les réseaux sociaux. Ces discours, déclarations et manifestations ont pour centre d’intérêt, d’une part l’éventualité d’un troisième mandat au profit du Président de la République sortant, et d’autre part le vide institutionnel occasionné au sommet de l’Etat par le décès du Président du Conseil Economique Social Environnemental et culturel, et la démission du Vice-président de la République. A cela s’ajoute le traumatisme lié à la pandémie du COVID-19 qui n’épargne personne.
Dans une déclaration, Alain Caucautrey, Président du Groupe parlementaire PDCI-RDA au Sénat fait ses observations.
S’agissant de l’éventualité d’un 3ème mandat du Président de la République, le Groupe parlementaire PDCI RDA au Sénat rappelle, que le Chef de l'État, Président de la République, est aux termes de la Loi fondamentale, le garant du respect de la Constitution et des engagements internationaux (article 54).
«Que l'article 55 de la Constitution dispose que « Le Président de la République est élu pour 5 ans … il n’est rééligible qu’une fois ». Que le jeudi 05 mars 2020 à Yamoussoukro, dans une déclaration solennelle devant le Parlement réuni en Congrès, instance suprême de la représentation nationale, le Chef de l'État s’est engagé, devant le Peuple souverain de Côte d'ivoire et devant le monde entier, de ne pas briguer un 3ème mandat, conformément aux dispositions constitutionnelles pertinentes précitées. Que conformément aux dispositions de l’article 58 de la Constitution le Président de la République a prêté serment le 03 novembre 2015, en jurant : « de respecter et défendre fidèlement la Constitution, d’incarner l’unité nationale,…de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de sa charge dans l’intérêt supérieur de la Nation.» Le même serment prescrit : « que le peuple lui retire sa confiance et qu’il subisse la rigueur des lois, s’il trahit son serment, » précise, le Groupe parlementaire PDCI-RDA.
Il voudrait faire noter, par ailleurs, que l'engagement solennel devant le Parlement réuni en Congrès a, aussi, valeur d’un serment devant le Peuple, dont le non-respect est une forfaiture qui peut constituer tout comme la violation de la Constitution, un fait de haute trahison justiciable devant la Haute Cour de Justice (article 157 Constitution).
Le Groupe parlementaire PDCI-RDA au Sénat rappelle enfin, qu’aux termes de l’article 179 du Code pénal, sont passibles de poursuites judiciaires, tous ceux qui incitent ou encouragent les Citoyens ou les Autorités, individuellement ou collectivement à « violer la Constitution » ou à « désobéir aux lois ».
S’agissant du vide institutionnel au sommet de l’Etat, le Groupe parlementaire PDCI-RDA au Sénat observe, une vacance à la présidence du Conseil Economique Social Environnemental et Culturel, depuis le décès de son titulaire le 07 décembre 2019 et une vacance au poste de Vice-Président de la République depuis la démission du titulaire du poste, actée le 13 juillet 2020.
«Dans ces conditions, en dépit des dispositions pertinentes de la Constitution de la 3ème République relatives à la vacance au sein de l’Exécutif, pour assurer la continuité et la stabilité de l’Etat, la Côte d’Ivoire se trouve, actuellement, exposé à des incertitudes de toutes sortes. Notamment une polémique quant à la dévolution du pouvoir à la tête de l’Etat, pouvant entrainer une instabilité, » explique, le Président, Alain Caucautrey.
Au regard de ce qui précède, le Groupe parlementaire PDCIRDA au Sénat, appelle à la retenue, à la lucidité, au strict respect de la Constitution et des lois et à la responsabilité de chacun et de tous devant l'Histoire, pour éviter une autre crise à notre pays.
Il encourage le Chef de l'État à rester vigilant et inflexible face aux tentatives visant à le conduire à une violation flagrante de son serment (article 58 de la Constitution), aux conséquences désastreuses pour la paix sociale.
Wassimagnon
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En Côte d'Ivoire, dans le milieu politique le serment est une sorte de comédie théâtrale. Tous ces trois(Konan, Gbagbo et Dramane) se ressemblent dans le domaine du non-respect du serment et du respect de la Constitution..... Un jour, un autre prendra la place de DRAMANE et viendra lui-aussi refaire ces mêmes erreurs après avoir prêté SERMENT en disant qu'il respectera "LA CONSTITUTION".
Quest-ce que Gbagbo n'avait pas respecté?
Vous n'avez pas pu contraindre whisky bédie à ne pas renier sa promesse faite de ne plus se présenter aux élections et c'est pour autrui qui vous fait réagir. tchrrrrrrr!!!
@zezeto on ne demande pas de faire comme l'autre. On dit de respecter la constitution. Je sais que Ouattara n'a jamais respecté la constitution. Il a toujours fait la guerre à la constitution du pays qu'il dit gérer. Avec Ouattara c'est les armes qui parlent ou rien. Tu ne peut en aucun cas comparer Bedié. Ce n'est pas en 1990 que les Ivoiriens ont connu Bedié. Bande de voyous
Bédié avait dit ça où et quand? Bôyôrôdjan idiot là.
Madame Rolandk je veux bien vous donner la source mais soyez un peu courtoise. Je sais UE d'où vous venez et comment vous avez été socialisee c'est un travail de siciphe que je vous demande...mais faites vous violence, ça ne va point vous tuer. Cordialement,
Un serment devant les deux chambres (sénat et parlement) n'a rien à avoir avec la décision de Bédié. Sachons dire aux leaders, et surtout à dramane de respecter la constitution qui ne lui autorise pas un 3è mandat mais aussi son serment. Il n'ya pas que lui seul au rdr, il ya de jeunes cadres bien effacés, pas trop orgueilleux comme Bruno Koné s'il vous ne voulez pas parrainer ceux des autres régions. Les hommes passent le pays reste. Ça sert à quoi de prendre des dettes énormes qu'on doit rembourser sur des années pour des infrastructures surfacturées pas de bonne qualité bien souvent qui seront détruites par la faute d'une personne? On ne reste pas éternellement fort. Il faut éviter une crise qui sera infiltrée par des gens qui maîtrisent déjà les armes(ex-combattants, des proches des exilés comme Soro qui a des hommes encore capables de frapper)
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