Côte d'Ivoire : Trafic des espèces animales, un ressortissant sénégalais condamné à 12 mois de prison
Le trafiquant
Arrêté l’année dernière, le trafiquant d’ivoires sénégalais Djibril Gueye a été condamné à une peine maximale par Le tribunal de première instance (TPI) d’Abidjan plateau .
Dans la volonté du gouvernement et la justice ivoirienne à combattre le trafic d’ivoire, le Sieur Djibril Gueye a écopé de la peine maximale prévue par la loi faunique ivoirienne numéro 65- 255 du 04 aout 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.
Djibril Gueye , trafiquant d’origine sénégalaise a été jugé et reconnu coupable pour infraction à la législation relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.
Il a écopé de 12 mois de prison ferme qui est la peine maximum et 500.000fcfa au titre de dommages et intérêts.
Une décision obtenue grâce au soutien du Ministère des Eaux et Forêt et de L’Unité de la lutte contre la Criminalité Transnationale (UCT) et de l’ONG EAGLE-Côte d’Ivoire, structure spécialisée dans la lutte contre le trafic internationale d’espèces sauvages et qui appuie techniquement les autorités ivoiriennes à freiner le commerce illégal.
Pour rappel, le prévenu condamné avait été arrêté le samedi 16 mars 2019 à Cocody, en possession de deux statuettes sculptées à base d’ivoire. Il avait été pris en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, au moment de la vente, dans une opération menée à bien conjointement par les éléments du Ministère des Eaux et Forêt et de L’Unité de la lutte contre la Criminalité Transnationale (UCT) avec l’assistance technique de EAGLE-Côte d’ivoire.
Chaque année,20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leur ivoire, selon le Fond Mondial pour la Nature (WWF) soit 50 à 80 par jour. Toujours selon la même organisation l’espèce ne comptait plus que 415 000 individus en 2018, contre 3 à 5 millions au début du XXe siècle. En effet, l’ivoire est considéré comme un matériau de luxe, utilisé partout pour fabriquer des touches de piano, des manches de couteau, des statues qui symbolisent un statut social élevé. La plus forte demande pour ce matériau est en Asie principalement en Chine et au Vietnam. En janvier 2018, le trafiquant international vietnamien Tran Van Tu et sa bande avaient été arrêtés par EAGLE-Cote d’Ivoire en possession de 469 ,15 KG d’ivoire puis condamnés à une peine dérisoire de 12 mois de prison ferme assortie de 300 000fcfa au titre de dommages et intérêts, pour un réseau criminel qui exportait des centaines d’ivoires d’éléphants depuis des années.
Pour rappel, le prévenu condamné avait été arrêté le samedi 16 mars 2019 à Cocody, en possession de deux statuettes sculptées à base d’ivoire. Il avait été pris en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, au moment de la vente, dans une opération menée à bien conjointement par les éléments du Ministère des Eaux et Forêt et de L’Unité de la lutte contre la Criminalité Transnationale (UCT) avec l’assistance technique d’EAGLE-Côte d’ivoire.
Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leur ivoire, selon le Fond Mondial pour la Nature (WWF) soit 50 à 80 par jour. Toujours selon la même organisation l’espèce ne comptait plus que 415 000 individus en 2018, contre 3 à 5 millions au début du XXe siècle. En effet, l’ivoire est considéré comme un matériau de luxe, utilisé partout pour fabriquer des touches de piano, des manches de couteau, des statues qui symbolisent un statut social élevé. La plus forte demande pour ce matériau est en Asie principalement en Chine et au Vietnam. En janvier 2018, le trafiquant international vietnamien Tran Van Tu et sa bande avaient été arrêtés par EAGLE-Cote d’Ivoire en possession de 469 ,15 KG d’ivoire puis condamnés à une peine dérisoire de 12 mois de prison ferme assortie de 300 000fcfa au titre de dommages et intérêts, pour un réseau criminel qui exportait des centaines d’ivoires d’éléphants depuis des années.
Vu l’appétit mondial pour le trafic d’ivoires, la loi faunique est en cours de révision en Côte d’Ivoire et devrait revoir les peines à la hausse, entre 10 et 20 ans pour les peines de prison et 10 à 100 millions FCFA pour les amendes, informe-t-on.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire