Côte d'Ivoire : 2020, Amon Tanoh «Tous ces signaux alimentent la crainte d'une nouvelle crise»
Marcel Amon Tanoh, ancien ministre des affaires étrangères
La prochaine élection présidentielle au pays attire tous les regards. A trois (3) mois du prochain scrutin présidentiel, ils sont nombreux ceux qui pensent que le pays n'est pas à l'abris d'une prochaine crise, vue les positions déjà tranchées de certains acteurs politiques.
Marcel Amaon Tanoh, ancien ministre des affaires étrangères, opposé au choix de Gon comme candidat pour le compte du RHDP pour 2020 avait démissionné de son poste ministériel.
Le cadre issu du PDCI dans une note dont copie est parvenue à KOACI affirme que le contexte actuel du pays est marqué par un vide constitutionnel qui ne doit pas perdurer.
Il déplore le fait que le débat républicain a fait place aux calculs préélectoraux et les questions d’intérêt général ont été reléguées au second plan.
L'ancien ministre des affaires étrangères fait remarquer que le processus électoral, objet de nombreuses controverses est suspecté et critiqué.
"Le dialogue entre les différents acteurs et formations politiques est interrompu. Tous ces signaux alimentent la crainte d’une nouvelle crise. La Côte d’Ivoire, notre pays, revient de loin, de très loin. Ne laissons plus la politique prendre en otage tout un peuple", a martelé Marcel Amon Tanoh.
Selon celui qui était pendant plusieurs années dans l'ombre d'Alassane Ouattara, pour la prochaine élection présidentielle au Pays, des millions de nos compatriotes espèrent des propositions concrètes et réalistes, un projet pour demain.
"Ne les décevons pas. Les Ivoiriens ne toléreront plus de crise générée par des questions d’égo et d’orgueil. Dans le concert électoral qui s’annonce, les ténors devront chanter juste. Comme je l’ai fait à plusieurs reprises, j’invite le Président de la République à tendre la main à tous les acteurs politiques pour renouer le fil du dialogue, et je demande à l’opposition de saisir cette main tendue", a-t-il indiqué.
Enfin, Amon Tanoh, probable candidat à l'élection présidentielle de 2020 persiste et signe que l’heure est venue de faire preuve d’humilité et de s’asseoir sous l’arbre à palabres.
"Aucun sacrifice n’est trop grand pour sauver notre bien commun, l’héritage de nos enfants, notre pays la Côte d’Ivoire, que nous disons tous aimer.Ouvrons un espace de concertation, donnons une chance à l’intelligence collective. Préservons la paix si difficilement retrouvée", a-t-il préconisé.
Jean Chrésus
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C'est pas nouveau. Tout ivoirien intelligent, qui n'est pas myope, sait et voit depuis quelques années ces signaux rouges que le pouvoir en place fait semblant de les couvrir en disant que ces signaux rouges sont plutôt blancs ou verts.
tu as dejà mangé à la table du diable,Ne nous viens pas faire de leçon. La fin justifie les choses,et la fin est que tu sois un VRAI CON comme on te l'avait prédit.
Par la grâce de DIEU, il n'aura rien. Soit serein et va finaliser ton parrainage dans la paix.
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