Côte d'Ivoire : Bouaké, KKB aux détracteurs de Bédié: « C'est une grâce de vivre à 86 ans...»
KKB debout pendant son allocution mercredi à Bouaké (ph KOACI)
Se rendant à Bouaké sur invitation de ses «amis» à l'en croire, Kouadio Konan Bertin (KKB), après s'être entretenu avec ces derniers ce mercredi 15 juillet dans la capitale du Gbêkê, leur a fait part de sa motivation en apportant une certaine clarification à la situation actuelle dans son parti, le PDCI-RDA.
« Ce que je souhaite que vous retenez, je suis et je demeure militant du PDCI-RDA. Je l'ai dit à qui veut l'entendre, que personne ne m'a envoyé au PDCI-RDA et personne ne me chassera du PDCI-RDA. J'ai fait ce serment là devant le président Houphouët. Je ne quitterai pas son parti, parce que pour qu'il en soit ainsi, il faut que j'arrive à le ressusciter...
Je veux que le PDCI-RDA mérite le nom qu'il porte. Qu'il démontre en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance qu'il est véritablement un parti démocratique (...) En faisant appel à candidature dans le cadre de la convention en cours, je suppose qu'on demandait aux cadres qui avaient la compétence d'être candidat de venir se déclarer. Je totalise 18 ans de présence au bureau politique, trente années de militantisme actif. Est ce que je n'ai que des devoirs dans ce parti ? Est-ce que je peux estimer que moi aussi j'ai des droits dans ce parti ? Est-ce que j'ai le droit de faire acte de candidature ? Je dis oui, c'est ce que j'ai fait.
Je ne commets aucun crime en me portant candidat en répondant à l'appel du parti... Me traiter de mercenaire, c'est la plus grosse injure que je ne peux pas accepter. Je n'ai jamais été au restaurant. Tout ceux qui me traitent de mercenaire ici aujourd'hui, sont ceux qui au grand jour, se sont fait engraissés par le RDR. Ce n'est pas moi qui ai conduit le parti dans l'abîme. Je veux au contraire relever le PDCI-RDA...» a martelé d'entrée, celui qui a été qualifié de falsificateur du procès verbal d'une délégation dont il se réclamait, pour sa candidature à la convention du PDCI.
Poursuivant, KKB annonce qu'il sera bel et bien à la convention en tant que candidat car selon lui, « on me doit encore 25 millions et la moitié de mes dossiers...», tout en indiquant qu'il n'est nullement un acteur, encore moins un metteur en scène comme l'affirmerait certaines indiscrétions.
Sans omettre de décrier le fait que plusieurs jeunes cadres, des anciens présidents des jeunes, formés par le PDCI-RDA aient viré dans d'autres formations politiques, KKB a ténu à faire cette précision, « le PDCI ce n'est pas un parti de vieux même s'il est vieux.» Poursuivant, celui qui se déclare toujours candidat à la convention du PDCI contre Bédié, a répondu à ces personnes, qui estiment que l'âge de son adversaire, serait trop avancé pour la gestion du pays.
« C'est une grâce de vivre à 86 ans. Ne vie pas à 86 ans qui veut. J'aimerais bien moi aussi avoir cette grâce. Il faut même envier ça...» s'est réjoui l'honorable KKB, concluant qu'il a un lien d'amitié avec plusieurs acteurs de la vie politique au plan national.
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Tu n'a jamais été au restaurant parceque le cusinier n'a pas voulu te servir. Il a estimé que les enfants de la rue n'ont pas l'habitude de manger ce genre de plats tres surculent. Sinon tu aurait aimer si on t'avait laisser entrer. Sorcier
il faut garder le bon ton mon frère. vous êtes en famille. Nourrissez votre enfant et donnez lui une bonne éducation pour qu'il ne devienne pas enfant de la rue. Un père soûlard ça donne forcément un enfant de la rue.
mon frère la rue n'a pas d'enfants, kkb est le seul homme politique en cote d'ivoire qui n'a pas d'ennemis véritablement et en tant que membre actif du pdci rda c'est son plein droit d'etre candidat ,c'est le b a ba de la democratie
Le vieux saoulard tient et vit encore, ça depend aussi, les enfants de la rue sont produits par ceux qui ont 3 ou 4 femmes au nom d'une certaine religion eux-mêmes victimes, mendiants et enfants de la rue qui font aussi les enfants de la rue et mendiants.
Ah oui, la vie est simple. C'est son droit d'être candidat. Être vieux n'est pas malédiction. Le PDCI n'est pas un restaurant, mais un Hôtel 5 étoiles et il y a de la place, on rentre on sort, et il y a un bar à vin, le RHDP est un restaurant ou on sert du Tchapalo, il y a des korhogolais là-bas... Bref c'est l'ambiance du pays, le FPI c'est je vais dire un village sans chef, ou les habitants on tous la parole...ah ce pays là...OK, on est tous Ivoiriens.
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